Comme presque chaque soir, Sarah est venue devant la tente dressée depuis un an brandir l’un des portraits des otages. « Je ne sais pas trop comment me sentir, parce qu’évidemment je pense que le Hamas ne devrait pas exister. Mais dans le même temps, je n’arrive pas à me réjouir de la mort de quelqu’un. Au final, la perspective de trouver un accord, c’est une grande étape », note-t-elle.
Dès l’annonce de la mort de Yahya Sinwar, le Forum des familles des otages a lancé un appel au gouvernement pour tirer parti du moment.
« Nous sommes à un tournant. Les objectifs fixés pour la guerre contre Gaza ont été atteints, à l'exception de la libération des otages. Sinwar, qui a été décrit comme un obstacle majeur à un accord, n'est plus en vie. Il est essentiel que toute l'attention se concentre maintenant sur la réalisation de l'objectif d'un accord qui garantira la libération de notre fils Omer et des autres otages », explique Ronen Neutra, le père d'un otage enlevé le 7-Octobre. « C'est bien sûr une bonne nouvelle que Yahya Sinwar ne soit plus parmi nous, mais notre bonheur est impossible tant que tous les otages ne sont pas rentrés. On ne cherche pas à se venger, et on ne cherche pas non plus la mort de ceux qui ont tué les six otages, explique Gil Dickman, le cousin de Carmel Gat, l'une des six otages retrouvée morte fin août à Gaza.
« Ce que nous voulons, c'est la libération des 101 otages, poursuit-il. Ceux-ci sont toujours entre les mains du Hamas. Il existe donc une réelle opportunité de les faire sortir et de les ramener chez eux. Nous devons saisir le moment et l'occasion de les récupérer. La vengeance ne suffit pas. La vie doit primer. Nous devons sortir victorieux de ce combat horrible. »
Jeudi 17 octobre, Benyamin Netanyahu a ouvert la porte au dialogue, déclarant que « ceux qui déposeront les armes et rendraient les otages » pourront « vivre et partir ». Même si le Premier ministre précise que la mort du chef du Hamas ne marque que le « début de la fin » de la guerre à Gaza.
Dès l’annonce de la mort de Yahya Sinwar, le Forum des familles des otages a lancé un appel au gouvernement pour tirer parti du moment.
« Nous sommes à un tournant. Les objectifs fixés pour la guerre contre Gaza ont été atteints, à l'exception de la libération des otages. Sinwar, qui a été décrit comme un obstacle majeur à un accord, n'est plus en vie. Il est essentiel que toute l'attention se concentre maintenant sur la réalisation de l'objectif d'un accord qui garantira la libération de notre fils Omer et des autres otages », explique Ronen Neutra, le père d'un otage enlevé le 7-Octobre.
101 otages encore à Gaza
« Ce que nous voulons, c'est la libération des 101 otages, poursuit-il. Ceux-ci sont toujours entre les mains du Hamas. Il existe donc une réelle opportunité de les faire sortir et de les ramener chez eux. Nous devons saisir le moment et l'occasion de les récupérer. La vengeance ne suffit pas. La vie doit primer. Nous devons sortir victorieux de ce combat horrible. »
Jeudi 17 octobre, Benyamin Netanyahu a ouvert la porte au dialogue, déclarant que « ceux qui déposeront les armes et rendraient les otages » pourront « vivre et partir ». Même si le Premier ministre précise que la mort du chef du Hamas ne marque que le « début de la fin » de la guerre à Gaza.
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