C'était il y a dix-sept (17) ans en terre malienne. Le Sénégal de feu Bruno Metsu atteignait pour la première fois l'étape ultime de la plus prestigieuse compétition continentale. Cela après avoir éliminé un grand Nigéria dont le Onze de départ pouvait faire frémir toute équipe au monde tant le talent au mètre-carré était impressionnant. Ike Shorunmu dans les buts, Taribo West en défense central, Sunday Olisay, Georges Finidi et Jay-Jay Okocha au milieu, Garba Lawal, Mwanko Kanu et le "tueur" Julius Aghahowa en attaque...
Eh oui, ce ticket pour la finale n'était pas donné. D'autant plus qu'à la 34e minute de jeu, le milieu de terrain sénégalais Pape Sarr (il évoluait au FC Lens à l'époque) écopait d'un carton rouge. Le Sénégal devait terminer la rencontre à 10. Il fallait donc aux "Lions" la faculté et les tripes pour se surpasser, puiser au plus profond d'eux-mêmes pour venir à bout d'une si talentueuse et forte équipe des "Green Eagles".
Mais à l'époque, le Sénégal avait dans son Onze un certain El Haj Diouf en feu. A lui seul, il pouvait fixer toute une défense. Tant sa technique insolente, sa personnalité et son cran imposaient le sur-respect; Et il n'y avait pas que lui. Le gardien de but Tony Sylva était dans une forme étincelante. Au milieu de terrain Pape Bouba Diop et Salif Diao pouvaient à eux deux, pallier l'infériorité numérique. Ils étaient infatigables, aussi bien dans la récupération que dans la projection en-avant pour mettre en danger la défense adverse. Pour preuve, c'est le premier qui a ouvert le score à 53e minute et le second qui a marqué le but de la victoire sur une remise exceptionnelle d'El Haj Diouf à la 97e minute, alors que les deux équipes jouaient les prolongations.
C'est le match référence à montrer à la bande à Sadio Mané avant cet après-midi. Toutes les valeurs qui ont accompagné la génération 2002 dans une épopée pas encore égalée se retrouvent dans ce match contre le Nigéria. Le "Jom", le "Fouleu", le "Fayda"... En plus du talent. En 2006, la finale a échappé de justesse aux "Lions" qui devaient éliminer le pays organisateur. Et depuis rien. Jusqu'à ce 14 juillet 2019, où il faudra répondre d'une bien belle manière au sélectionneur d'en face qui pense que "le Sénégal a une haute estime de son football qui n'a jamais rien gagné".
Alors pour commencer, il faut gagner ce "duel" contre Alain Giresse. Ensuite se hisser en finale avec un esprit conquérant et une faim de lion. Le trophée est à votre portée "Lions" !!!
Eh oui, ce ticket pour la finale n'était pas donné. D'autant plus qu'à la 34e minute de jeu, le milieu de terrain sénégalais Pape Sarr (il évoluait au FC Lens à l'époque) écopait d'un carton rouge. Le Sénégal devait terminer la rencontre à 10. Il fallait donc aux "Lions" la faculté et les tripes pour se surpasser, puiser au plus profond d'eux-mêmes pour venir à bout d'une si talentueuse et forte équipe des "Green Eagles".
Mais à l'époque, le Sénégal avait dans son Onze un certain El Haj Diouf en feu. A lui seul, il pouvait fixer toute une défense. Tant sa technique insolente, sa personnalité et son cran imposaient le sur-respect; Et il n'y avait pas que lui. Le gardien de but Tony Sylva était dans une forme étincelante. Au milieu de terrain Pape Bouba Diop et Salif Diao pouvaient à eux deux, pallier l'infériorité numérique. Ils étaient infatigables, aussi bien dans la récupération que dans la projection en-avant pour mettre en danger la défense adverse. Pour preuve, c'est le premier qui a ouvert le score à 53e minute et le second qui a marqué le but de la victoire sur une remise exceptionnelle d'El Haj Diouf à la 97e minute, alors que les deux équipes jouaient les prolongations.
C'est le match référence à montrer à la bande à Sadio Mané avant cet après-midi. Toutes les valeurs qui ont accompagné la génération 2002 dans une épopée pas encore égalée se retrouvent dans ce match contre le Nigéria. Le "Jom", le "Fouleu", le "Fayda"... En plus du talent. En 2006, la finale a échappé de justesse aux "Lions" qui devaient éliminer le pays organisateur. Et depuis rien. Jusqu'à ce 14 juillet 2019, où il faudra répondre d'une bien belle manière au sélectionneur d'en face qui pense que "le Sénégal a une haute estime de son football qui n'a jamais rien gagné".
Alors pour commencer, il faut gagner ce "duel" contre Alain Giresse. Ensuite se hisser en finale avec un esprit conquérant et une faim de lion. Le trophée est à votre portée "Lions" !!!
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