Donald Trump a annoncé mercredi la suspension pour 30 jours à partir de vendredi de tous les voyages depuis l'Europe vers les États-Unis pour endiguer l'épidémie de nouveau coronavirus. « Pour empêcher de nouveaux cas de pénétrer dans notre pays, je vais suspendre tous les voyages en provenance d'Europe vers les Etats-Unis pour les 30 prochains jours », a dit le président lors d'une allocution solennelle dans le Bureau ovale. Cette nouvelle mesure entrera en vigueur vendredi à 00H00 locales (04H00 TU). Cependant, elle ne concerne pas le Royaume-Uni et l'Irlande, a précisé Donald Trump. C'est l’accroissement soudain du nombre de cas et les pressions des autorités locales et des experts de santé qui ont contraint le président américain à changer de posture, rapporte notre correspondante à Washington, Anne Corpet.
De plus en plus d’événements publics sont annulés à travers tout le pays et il manque toujours des tests de dépistage qui coûtent cher pour les Américains démunis d’assurance maladie. Après le discours du président, les responsables démocrates du Congrès ont fait savoir qu’ils allaient soumettre au vote un texte qui prévoit notamment la mise à disposition de tests gratuits et la mise en place de congés maladies rémunérés pour les travailleurs infectés par le coronavirus.
« 200 milliards de dollars… »
En outre, le président américain a appelé dans son allocution le Congrès à adopter rapidement une réduction des taxes sur les salaires pour aider les ménages américains à surmonter l'impact économique de l'épidémie de coronavirus et a annoncé plusieurs mesures d'aides aux entreprises mises en difficultés. « J'appelle le Congrès à rapidement offrir aux Américains une baisse des taxes sur les salaires », a lancé le président. Cette proposition faite par son administration en début de semaine n'a pas eu un écho très favorable auprès des élus, y compris de son propre parti.
Donald Trump a aussi annoncé le report de la date butoir de paiement des impôts pour certains individus et entreprises et ainsi réinjecter « 200 milliards de dollars de liquidités supplémentaires dans l'économie ».
Quelques heures avant l'allocution présidentielle, le directeur des Centres de détection et de prévention des maladies (CDC) Robert Redfield avait estimé que le principal risque de propagation de l'épidémie pour les États-Unis venait d'Europe. « La vraie menace pour nous, c'est désormais l'Europe, avait-il affirmé. C'est de là qu'arrivent les cas. Pour dire les choses clairement, l'Europe est la nouvelle Chine ».
Le président américain a laissé entendre --par erreur-- que ces restrictions pourraient s'appliquer également aux produits venant d'Europe et pas seulement aux voyageurs. La proclamation officielle publiée plus tard dans la soirée par la Maison Blanche précise bien que le président « continue à s'engager à faciliter le commerce entre nos nations ». Pour lever toute confusion, Donald Trump s'est vu forcer de tweeter dans la foulée: « S'il vous plaît, n'oubliez pas, il est très important que les pays et les entreprises sachent que le commerce ne sera en aucune manière affecté » par les restrictions aux voyages en provenance d'Europe.
Les places financières asiatiques ont mal réagi à ces nouvelles, Hong Kong et Tokyo perdant respectivement 3% et 2% à l'ouverture
(et avec AFP)
De plus en plus d’événements publics sont annulés à travers tout le pays et il manque toujours des tests de dépistage qui coûtent cher pour les Américains démunis d’assurance maladie. Après le discours du président, les responsables démocrates du Congrès ont fait savoir qu’ils allaient soumettre au vote un texte qui prévoit notamment la mise à disposition de tests gratuits et la mise en place de congés maladies rémunérés pour les travailleurs infectés par le coronavirus.
« 200 milliards de dollars… »
En outre, le président américain a appelé dans son allocution le Congrès à adopter rapidement une réduction des taxes sur les salaires pour aider les ménages américains à surmonter l'impact économique de l'épidémie de coronavirus et a annoncé plusieurs mesures d'aides aux entreprises mises en difficultés. « J'appelle le Congrès à rapidement offrir aux Américains une baisse des taxes sur les salaires », a lancé le président. Cette proposition faite par son administration en début de semaine n'a pas eu un écho très favorable auprès des élus, y compris de son propre parti.
Donald Trump a aussi annoncé le report de la date butoir de paiement des impôts pour certains individus et entreprises et ainsi réinjecter « 200 milliards de dollars de liquidités supplémentaires dans l'économie ».
Quelques heures avant l'allocution présidentielle, le directeur des Centres de détection et de prévention des maladies (CDC) Robert Redfield avait estimé que le principal risque de propagation de l'épidémie pour les États-Unis venait d'Europe. « La vraie menace pour nous, c'est désormais l'Europe, avait-il affirmé. C'est de là qu'arrivent les cas. Pour dire les choses clairement, l'Europe est la nouvelle Chine ».
Le président américain a laissé entendre --par erreur-- que ces restrictions pourraient s'appliquer également aux produits venant d'Europe et pas seulement aux voyageurs. La proclamation officielle publiée plus tard dans la soirée par la Maison Blanche précise bien que le président « continue à s'engager à faciliter le commerce entre nos nations ». Pour lever toute confusion, Donald Trump s'est vu forcer de tweeter dans la foulée: « S'il vous plaît, n'oubliez pas, il est très important que les pays et les entreprises sachent que le commerce ne sera en aucune manière affecté » par les restrictions aux voyages en provenance d'Europe.
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