Au Cameroun, les défenseurs des médias viennent de lancer une campagne pour la libération de deux journalistes arrêtés à Douala au même moment que les membres du directoire national et quelques militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
David Eyengue et Theodore Tchopa journalistes à la rédaction de Douala du quotidien privé le Jour ont été arrêtés dans l’exercice de leur métier. Les deux journalistes assuraient la couverture médiatique pour le compte de leur rédaction de la réunion du Mrc au moment de leur arrestation.
Les deux journalistes ont été transférés à Yaoundé la capitale et sont détenus au Groupement Spécial d’Opérations «GSO».
Moins de 24 heures après leur arrestation, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Sjn, principal regroupement des journalistes au Cameroun), a appelé à la libération « immédiate » et « sans condition » des deux journalistes.
Reporters sans frontières (RSF) a également demandé leur « libération immédiate » et « sans conditions ».
Jeudi, Paul Chouta journaliste a été agressé à son domicile par des inconnus. L’agression a été condamnée par RSF.
Presse en danger
Les arrestations des journalistes se sont multipliées dans le pays depuis la réélection du président Biya le 07 octobre 2018.
Josiane Kouagheu (Reuters), Prince Fogue (Le Jour), Yelva Eyono (La Voix du Centre) Mimi Mefo (Equinoxe Tv) sont quelques uns des journalistes qui ont été arrêtés ces derniers mois.
Ces arrestations ont des conséquences sur l’image du Cameroun en matière de liberté de la presse et de démocratie. Le pays occupe désormais la 129ème place dans le Classement mondial de la liberté de la presse en 2018 et est 36ème pays africain le plus démocratique et le 132ème au niveau mondial dans le classement 2018 des démocraties africaines de l’EIU.
David Eyengue et Theodore Tchopa journalistes à la rédaction de Douala du quotidien privé le Jour ont été arrêtés dans l’exercice de leur métier. Les deux journalistes assuraient la couverture médiatique pour le compte de leur rédaction de la réunion du Mrc au moment de leur arrestation.
Les deux journalistes ont été transférés à Yaoundé la capitale et sont détenus au Groupement Spécial d’Opérations «GSO».
Moins de 24 heures après leur arrestation, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Sjn, principal regroupement des journalistes au Cameroun), a appelé à la libération « immédiate » et « sans condition » des deux journalistes.
Reporters sans frontières (RSF) a également demandé leur « libération immédiate » et « sans conditions ».
Jeudi, Paul Chouta journaliste a été agressé à son domicile par des inconnus. L’agression a été condamnée par RSF.
Presse en danger
Les arrestations des journalistes se sont multipliées dans le pays depuis la réélection du président Biya le 07 octobre 2018.
Josiane Kouagheu (Reuters), Prince Fogue (Le Jour), Yelva Eyono (La Voix du Centre) Mimi Mefo (Equinoxe Tv) sont quelques uns des journalistes qui ont été arrêtés ces derniers mois.
Ces arrestations ont des conséquences sur l’image du Cameroun en matière de liberté de la presse et de démocratie. Le pays occupe désormais la 129ème place dans le Classement mondial de la liberté de la presse en 2018 et est 36ème pays africain le plus démocratique et le 132ème au niveau mondial dans le classement 2018 des démocraties africaines de l’EIU.
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