L'attentat-suicide perpétré par les talibans contre un bâtiment officiel à Kaboul mardi a fait « de nombreux morts et blessés », a annoncé le président afghan Ashraf Ghani. « Le président condamne dans les termes les plus forts l'attaque terroriste de ce mardi matin qui a fait de nombreux morts et blessés parmi nos compatriotes », indique-t-il dans un communiqué. Les autorités n'étaient pas en mesure dans l'immédiat de préciser le nombre de victimes de cette attaque.
La très forte explosion, survenue en pleine heure de pointe matinale, a visé un bâtiment du NDS, les services de renseignement afghans, selon Zabiullah Moudjahid, porte-parole habituel des talibans. Selon lui, « des combattants sont entrés à l'intérieur du complexe », une assertion que les services de sécurité n'étaient pas en mesure de confirmer. Des échanges de coups de feu ont continué cependant à proximité du bâtiment, selon des journalistes de l'Agence France-Presse sur place.
« L'explosion a été causée par un attentat-suicide à la voiture piégée. Un ou deux insurgés pourraient encore être en train de résister », a indiqué à l'AFP Sediq Sediqqi, porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les talibans ont fréquemment recours aux attentats-suicides contre la police et l'armée afghanes, ainsi que les services de renseignement, tous qualifiés de « larbins » des forces étrangères déployées en Afghanistan.
Attaques d'envergure
L'explosion a eu lieu en début de matinée, à l'heure où les employés se rendent au travail. Des journalistes de l'AFP ont senti les maisons vibrer. Des vitres ont volé en éclats, une colonne de fumée s'élevait dans le ciel et des sirènes de police et d'ambulances retentissaient dans toute la ville.
Cette attaque d'envergure dans la capitale afghane est la première depuis que les talibans ont annoncé le début de leur « offensive de printemps » annoncée il y a une semaine, baptisée « Opération Omari », en mémoire du mollah Omar, le défunt fondateur de leur mouvement. Ils disent vouloir mener des « attaques de grande envergure » dans tout le pays, notamment contre les 13 000 soldats de l'Otan dont ils exigent le départ d'Afghanistan.
Les insurgés ont ainsi lancé vendredi un assaut contre Kunduz, la grande ville du Nord, qu'ils étaient parvenus à envahir et à tenir pendant quelques jours à l'automne dernier. L'armée afghane, seule en première ligne depuis la fin de la mission de combat de l'Otan fin 2014, a toutefois réussi à repousser cette nouvelle offensive sur Kunduz.
Pour tenter de mettre fin au conflit, le gouvernement afghan essaye de relancer les pourparlers de paix amorcés l'été dernier et au point mort depuis l'annonce de la mort du mollah Omar.
Source: Rfi.fr
La très forte explosion, survenue en pleine heure de pointe matinale, a visé un bâtiment du NDS, les services de renseignement afghans, selon Zabiullah Moudjahid, porte-parole habituel des talibans. Selon lui, « des combattants sont entrés à l'intérieur du complexe », une assertion que les services de sécurité n'étaient pas en mesure de confirmer. Des échanges de coups de feu ont continué cependant à proximité du bâtiment, selon des journalistes de l'Agence France-Presse sur place.
« L'explosion a été causée par un attentat-suicide à la voiture piégée. Un ou deux insurgés pourraient encore être en train de résister », a indiqué à l'AFP Sediq Sediqqi, porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les talibans ont fréquemment recours aux attentats-suicides contre la police et l'armée afghanes, ainsi que les services de renseignement, tous qualifiés de « larbins » des forces étrangères déployées en Afghanistan.
Attaques d'envergure
L'explosion a eu lieu en début de matinée, à l'heure où les employés se rendent au travail. Des journalistes de l'AFP ont senti les maisons vibrer. Des vitres ont volé en éclats, une colonne de fumée s'élevait dans le ciel et des sirènes de police et d'ambulances retentissaient dans toute la ville.
Cette attaque d'envergure dans la capitale afghane est la première depuis que les talibans ont annoncé le début de leur « offensive de printemps » annoncée il y a une semaine, baptisée « Opération Omari », en mémoire du mollah Omar, le défunt fondateur de leur mouvement. Ils disent vouloir mener des « attaques de grande envergure » dans tout le pays, notamment contre les 13 000 soldats de l'Otan dont ils exigent le départ d'Afghanistan.
Les insurgés ont ainsi lancé vendredi un assaut contre Kunduz, la grande ville du Nord, qu'ils étaient parvenus à envahir et à tenir pendant quelques jours à l'automne dernier. L'armée afghane, seule en première ligne depuis la fin de la mission de combat de l'Otan fin 2014, a toutefois réussi à repousser cette nouvelle offensive sur Kunduz.
Pour tenter de mettre fin au conflit, le gouvernement afghan essaye de relancer les pourparlers de paix amorcés l'été dernier et au point mort depuis l'annonce de la mort du mollah Omar.
Source: Rfi.fr
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