Les chercheurs admettent qu’il y a encore pas mal d’obstacles
techniques à surmonter. Le robot va-t-il pouvoir communiquer avec la Terre ? Ses quatre panneaux solaires suffiront-ils pour recharger les batteries ? Pas facile de tout prévoir, mais le chef du projet, Zhang Rongqia, est confiant : « Nous sommes déterminés à faire de cette expédition un succès » a-t-il dit devant la presse.
Le robot pèsera 200 kilos
En été 2020, une fusée Longue Marche V doit être lancée depuis la base de Wenchang sur l’île de Hainan. Sept mois plus tard et après avoir parcouru 400 millions de kilomètres, le véhicule téléguidé devrait débarquer sur la planète rouge. Ce robot de 200 kilos, équipé d’appareil photos et de radars, se baladera sur Mars pendant trois mois. Il doit étudier le climat et le sol et de la planète, à la recherche notamment d’eau. Les scientifiques cherchent encore un nom pour leur robot. Sur les réseaux sociaux, les idées fusent, comme celle de l’appeler Luciole.
Les Chinois avaient lancé un projet commun avec la Russie. C’était en 2011. Mais la mission s’était soldée par un échec. Aujourd’hui, il s’agit donc de faire oublier cet épisode malheureux et de prouver de quoi la Chine est capable, elle qui a du retard par rapport aux Etats-Unis et à l’Europe. Pour l’instant, Pékin ne peut se vanter que de son exploration de la Lune, grâce au véhicule téléguidé Lapin de Jade lancé dans l’orbite lunaire fin 2013. Mais là aussi, la fierté nationale avait pris un coup, car le « rover lunaire » avait rendu l’âme avant la fin de sa mission.
Pékin se donne les moyens
En 2015, le pays aurait investi près de 90 milliards d’euros dans ses aventures spatiales. C’est une cause nationale et source de fierté. Il faut savoir que lorsque le président Xi Jinping est arrivé au pouvoir en 2012, il a déclaré que l’innovation était l’un des piliers pour le développement du pays. Depuis, les annonces sur tel ou tel exploit s’enchaînent : la semaine dernière encore, Pékin a lancé un satellite à communication quantique, une première mondiale censée édifier un système de communications cryptées et donc résistant à toute tentative d’espionnage. Autre exploit largement médiatisé ici: pour la première fois, un engin submersible a plongé à plus de 10 000 mètres, ce qui fait de la Chine le troisième pays au monde à posséder cette technologie, après le Japon et les Etats-Unis.
techniques à surmonter. Le robot va-t-il pouvoir communiquer avec la Terre ? Ses quatre panneaux solaires suffiront-ils pour recharger les batteries ? Pas facile de tout prévoir, mais le chef du projet, Zhang Rongqia, est confiant : « Nous sommes déterminés à faire de cette expédition un succès » a-t-il dit devant la presse.
Le robot pèsera 200 kilos
En été 2020, une fusée Longue Marche V doit être lancée depuis la base de Wenchang sur l’île de Hainan. Sept mois plus tard et après avoir parcouru 400 millions de kilomètres, le véhicule téléguidé devrait débarquer sur la planète rouge. Ce robot de 200 kilos, équipé d’appareil photos et de radars, se baladera sur Mars pendant trois mois. Il doit étudier le climat et le sol et de la planète, à la recherche notamment d’eau. Les scientifiques cherchent encore un nom pour leur robot. Sur les réseaux sociaux, les idées fusent, comme celle de l’appeler Luciole.
Les Chinois avaient lancé un projet commun avec la Russie. C’était en 2011. Mais la mission s’était soldée par un échec. Aujourd’hui, il s’agit donc de faire oublier cet épisode malheureux et de prouver de quoi la Chine est capable, elle qui a du retard par rapport aux Etats-Unis et à l’Europe. Pour l’instant, Pékin ne peut se vanter que de son exploration de la Lune, grâce au véhicule téléguidé Lapin de Jade lancé dans l’orbite lunaire fin 2013. Mais là aussi, la fierté nationale avait pris un coup, car le « rover lunaire » avait rendu l’âme avant la fin de sa mission.
Pékin se donne les moyens
En 2015, le pays aurait investi près de 90 milliards d’euros dans ses aventures spatiales. C’est une cause nationale et source de fierté. Il faut savoir que lorsque le président Xi Jinping est arrivé au pouvoir en 2012, il a déclaré que l’innovation était l’un des piliers pour le développement du pays. Depuis, les annonces sur tel ou tel exploit s’enchaînent : la semaine dernière encore, Pékin a lancé un satellite à communication quantique, une première mondiale censée édifier un système de communications cryptées et donc résistant à toute tentative d’espionnage. Autre exploit largement médiatisé ici: pour la première fois, un engin submersible a plongé à plus de 10 000 mètres, ce qui fait de la Chine le troisième pays au monde à posséder cette technologie, après le Japon et les Etats-Unis.
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