L’embarcation, une pirogue en bois motorisée, voyageait entre Goma et le territoire de Kalehe au moment de son naufrage. Selon le gouverneur par intérim du Sud-Kivu, Dolly Bizimungu, trois corps ont, depuis, été repêchés et une trentaine de rescapés retrouvés.
Un travail pour le moment confié aux pêcheurs locaux, en absence d’équipe de secours spécialisée sur place. Combien de personnes étaient à bord au total ? Un bilan provisoire communiqué mardi soir par la présidence congolaise fait état de 150 disparus, mais « c’est difficile à dire », déplore le député local Vital Muhindo. Les chiffres sont très difficiles à vérifier, puisque la pirogue ne disposait pas de manifeste en bonne et due forme.
« Que font les services maritimes chargés de la sécurité ? », se demande l’élu, qui réclame « une enquête méticuleuse » et plus de contrôles sur le transport maritime, alors que, selon lui, la pirogue était « surchargée et sans gilet de sauvetage ». D’autant que ces drames sont récurrents sur le lac Kivu.
Il y avait d’abord les vents violents qui ont causé la vague, mais également, la pirogue était totalement surchargée. Dans la même pirogue, il y avait des tonnes de sacs de ciment. [...] Nous allons demander à notre population de ne plus s’embarquer sur ces pirogues qui sont surchargées pour prévenir d’autres incidents pareils.
Mardi, le chef de l’État s’est dit attristé et a promis que les responsables seraient « identifiés et sanctionnés » mais cela n’a pas empêché de nombreuses réactions indignées. L’opposant Moïse Katumbi fustige « l’irresponsabilité des gouvernements successifs », le mouvement citoyen Lucha « l’inexistence ou la vétusté des infrastructures », mais aussi la « quasi inexistence de services de secours et la corruption ». D’autres, enfin, réclament la réhabilitation urgente de la route Goma-Bukavu afin de désengorger le trafic sur le lac Kivu.
Un travail pour le moment confié aux pêcheurs locaux, en absence d’équipe de secours spécialisée sur place. Combien de personnes étaient à bord au total ? Un bilan provisoire communiqué mardi soir par la présidence congolaise fait état de 150 disparus, mais « c’est difficile à dire », déplore le député local Vital Muhindo. Les chiffres sont très difficiles à vérifier, puisque la pirogue ne disposait pas de manifeste en bonne et due forme.
« Que font les services maritimes chargés de la sécurité ? », se demande l’élu, qui réclame « une enquête méticuleuse » et plus de contrôles sur le transport maritime, alors que, selon lui, la pirogue était « surchargée et sans gilet de sauvetage ». D’autant que ces drames sont récurrents sur le lac Kivu.
Il y avait d’abord les vents violents qui ont causé la vague, mais également, la pirogue était totalement surchargée. Dans la même pirogue, il y avait des tonnes de sacs de ciment. [...] Nous allons demander à notre population de ne plus s’embarquer sur ces pirogues qui sont surchargées pour prévenir d’autres incidents pareils.
Mardi, le chef de l’État s’est dit attristé et a promis que les responsables seraient « identifiés et sanctionnés » mais cela n’a pas empêché de nombreuses réactions indignées. L’opposant Moïse Katumbi fustige « l’irresponsabilité des gouvernements successifs », le mouvement citoyen Lucha « l’inexistence ou la vétusté des infrastructures », mais aussi la « quasi inexistence de services de secours et la corruption ». D’autres, enfin, réclament la réhabilitation urgente de la route Goma-Bukavu afin de désengorger le trafic sur le lac Kivu.
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