Cette mise en examen est une première pour un chef du gouvernement israélien en exercice. Benyamin Netanyahu est inculpé dans trois différentes affaires. Il est visé par trois chefs d'accusation : corruption, fraude et abus de confiance. Il risque pour le premier chef jusqu'à dix ans de prison et jusqu'à trois ans pour les deux autres.
Le dossier le plus sensible concerne celui de la compagnie de télécom Bezeq. La justice soupçonne Benyamin Netanyahu d'avoir accordé des faveurs gouvernementales qui auraient pu rapporter des millions de dollars au dirigeant de l'entreprise, en échange d'une couverture médiatique favorable par l'un des médias du groupe, le site d'informations Walla.
Le Premier ministre, qui expédie les affaires courantes depuis les dernières élections législatives, est également soupçonné d'avoir accepté de façon illicite quelque 265 000 dollars de cadeaux. Le dirigeant du Likoud nie avoir commis la moindre infraction.
La loi en Israël n'oblige pas le Premier ministre à démissionner en cas de mise en examen. Ce n'est qu'en cas de condamnation qu'il pourrait être contraint à le faire. Mais cela pourrait prendre des années. Alors que le Parlement israélien est désormais mandaté pour choisir un nouveau candidat au poste de Premier ministre, après l'échec de Benyamin Netanayhu et de Benny Gantz à former un gouvernement, Gideon Sa'ar s'est dit prêt à prendre la tête du Likoud face à M. Netanyahu.
Le dossier le plus sensible concerne celui de la compagnie de télécom Bezeq. La justice soupçonne Benyamin Netanyahu d'avoir accordé des faveurs gouvernementales qui auraient pu rapporter des millions de dollars au dirigeant de l'entreprise, en échange d'une couverture médiatique favorable par l'un des médias du groupe, le site d'informations Walla.
Le Premier ministre, qui expédie les affaires courantes depuis les dernières élections législatives, est également soupçonné d'avoir accepté de façon illicite quelque 265 000 dollars de cadeaux. Le dirigeant du Likoud nie avoir commis la moindre infraction.
La loi en Israël n'oblige pas le Premier ministre à démissionner en cas de mise en examen. Ce n'est qu'en cas de condamnation qu'il pourrait être contraint à le faire. Mais cela pourrait prendre des années. Alors que le Parlement israélien est désormais mandaté pour choisir un nouveau candidat au poste de Premier ministre, après l'échec de Benyamin Netanayhu et de Benny Gantz à former un gouvernement, Gideon Sa'ar s'est dit prêt à prendre la tête du Likoud face à M. Netanyahu.
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