André Ayew, a souligné ses relations particulières avec le Sénégal, affirmant avoir été « imbibé de culture sénégalaise » dans une période charnière de sa vie. « J’ai été en contact avec la culture sénégalaise entre 14 et 18 ans, une période où ma personnalité à commencer à s’affirmer », a déclaré le fils aîné d’Abedi Pelé, l’une des gloires du football africain. «En plus de Pape Diouf qui à l’époque était directeur sportif (de l’Olympique de Marseille) et qui est pour moi un deuxième père, j’ai rencontré de jeunes footballeurs sénégalais au centre de formation et en post-formation », a dit Ayew, qui passe chaque année une partie de ses vacances à Dakar. Cadre chez les Black Stars du Ghana comme au sein de l’effectif de l’Olympique de Marseille (élite française), le milieu des Black Stars ne se prive pas de rappeler « les moments interminables de parties de thé chez Mame (Mamadou) Ndiaye ».
« J’étais systématiquement invité chez lui et puisqu’on formait une petite communauté africaine durant la période de post-formation, on se serrait les coudes », a-t-il indiqué. « Il était tellement fort » et avait « un pied gauche magique », souffle-t-il, avant d’ajouter dans un éclat de rire que Mame Ndiaye pouvait évoluer à tous les postes, sauf celui de gardien de but. Aussi s’est-il étonné de constater que cet ancien international cadet, appelé quelques fois en équipe nationale par Henri Kasperczak (2006-2008), n’a finalement pu faire une grande carrière de footballeur. Le footballeur ghanéen dit raffoler du thé sénégalais à la menthe et du yassa. « Plus que le thiébou djeune, moi je suis plutôt yassa », a-t-il précisé, notant cependant qu’il n’arrive jusque-là à faire du thé même s’il en est un inconditionnel ». En plus de nos coéquipiers, a-t-il par ailleurs relevé, les grands-frères étaient présents à nos côtés, Bèye (Habib), Niang (Mamadou) et Diawara (Souleymane) qui prenaient de nos nouvelles et qui s’échinaient à nous expliquer la conduite à tenir pour nos carrières de footballeur ».
Il a affirmé avoir « adoré ces moments d’insouciance et de partage » chez ses frères sénégalais dont Pape Daouda Mbow avec qui il dit entretenir des relations fraternelles. Il relève notamment que la solidarité est une valeur cardinale chez les Sénégalais. « Lui, c’est un frère et on garde toujours les mêmes relations », a-t-il dit de l’ancien joueur de l’OM, rappelant que son dernier voyage au Sénégal remonte à juin dernier après la coupe du monde 2014. « J’y ai passé cinq à six jours, c’était court mais très bien après le raté de la coupe du monde », a-t-il rappelé. Selon André Ayew, ces fréquents voyages au Pays de la Téranga lui ont permis de se familiariser avec des mots en wolof. « Déjà, depuis le centre de formation, j’ai entendu parler de la Casamance, de Gorée, de Saint-Louis, du Fouta », a-t-il déclaré, promettant de faire l’effort de pouvoir visiter ces lieux.
En attendant, André Ayew se dit convaincu que les Sénégalais seront très nombreux derrière le Ghana pour le reste de la CAN. Il a d’ailleurs reçu, avec son frère cadet Jordan, la visite d’un de leur ami sénégalais, Abdoulaye Ndiaye, employé d’une entreprise française basée à Dakar. « Je sais qu’il y a de grands supporters de l’OM là-bas et mon papa m’a répété qu’en 1992, ils avaient bénéficié du soutien de beaucoup de Sénégalais », a-t-il indiqué, avant d’inviter les autorités sénégalaises à ne pas casser la génération actuelle de footballeurs composant l’équipe nationale du Sénégal. « Moi-même, je n’arrive pas à m’expliquer comment cette équipe s’est fait sortir dès le premier tour, mais ce qui est constant, c’est que vous avez un groupe de joueurs qui fera parler de lui en bien dans un avenir pas très lointain, si on ne le casse pas », a-t-il souligné.
Thiébou djeune= riz au poisson
Yassa: plat à base d'oignons et de riz
« J’étais systématiquement invité chez lui et puisqu’on formait une petite communauté africaine durant la période de post-formation, on se serrait les coudes », a-t-il indiqué. « Il était tellement fort » et avait « un pied gauche magique », souffle-t-il, avant d’ajouter dans un éclat de rire que Mame Ndiaye pouvait évoluer à tous les postes, sauf celui de gardien de but. Aussi s’est-il étonné de constater que cet ancien international cadet, appelé quelques fois en équipe nationale par Henri Kasperczak (2006-2008), n’a finalement pu faire une grande carrière de footballeur. Le footballeur ghanéen dit raffoler du thé sénégalais à la menthe et du yassa. « Plus que le thiébou djeune, moi je suis plutôt yassa », a-t-il précisé, notant cependant qu’il n’arrive jusque-là à faire du thé même s’il en est un inconditionnel ». En plus de nos coéquipiers, a-t-il par ailleurs relevé, les grands-frères étaient présents à nos côtés, Bèye (Habib), Niang (Mamadou) et Diawara (Souleymane) qui prenaient de nos nouvelles et qui s’échinaient à nous expliquer la conduite à tenir pour nos carrières de footballeur ».
Il a affirmé avoir « adoré ces moments d’insouciance et de partage » chez ses frères sénégalais dont Pape Daouda Mbow avec qui il dit entretenir des relations fraternelles. Il relève notamment que la solidarité est une valeur cardinale chez les Sénégalais. « Lui, c’est un frère et on garde toujours les mêmes relations », a-t-il dit de l’ancien joueur de l’OM, rappelant que son dernier voyage au Sénégal remonte à juin dernier après la coupe du monde 2014. « J’y ai passé cinq à six jours, c’était court mais très bien après le raté de la coupe du monde », a-t-il rappelé. Selon André Ayew, ces fréquents voyages au Pays de la Téranga lui ont permis de se familiariser avec des mots en wolof. « Déjà, depuis le centre de formation, j’ai entendu parler de la Casamance, de Gorée, de Saint-Louis, du Fouta », a-t-il déclaré, promettant de faire l’effort de pouvoir visiter ces lieux.
En attendant, André Ayew se dit convaincu que les Sénégalais seront très nombreux derrière le Ghana pour le reste de la CAN. Il a d’ailleurs reçu, avec son frère cadet Jordan, la visite d’un de leur ami sénégalais, Abdoulaye Ndiaye, employé d’une entreprise française basée à Dakar. « Je sais qu’il y a de grands supporters de l’OM là-bas et mon papa m’a répété qu’en 1992, ils avaient bénéficié du soutien de beaucoup de Sénégalais », a-t-il indiqué, avant d’inviter les autorités sénégalaises à ne pas casser la génération actuelle de footballeurs composant l’équipe nationale du Sénégal. « Moi-même, je n’arrive pas à m’expliquer comment cette équipe s’est fait sortir dès le premier tour, mais ce qui est constant, c’est que vous avez un groupe de joueurs qui fera parler de lui en bien dans un avenir pas très lointain, si on ne le casse pas », a-t-il souligné.
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