Il est celui qui a éjecté Falcao du podium des buteurs de Ligue 1. Lui, c’est Vincent Aboubakar, 21 ans, qui va tenter dès dimanche face à Nantes (14 heures), de reprendre son rythme infernal mené lors des dix-neuf premières journées. Onze buts sur les vingt-six inscrits par son club de Lorient, neuvième de la division. Des statistiques impressionnantes quand on sait que le Camerounais n’a inscrit que neuf buts en soixante-quatorze matches avec Valenciennes, formation qu’il a quittée l’été dernier. «Le fait d’être dans une nouvelle équipe peut tout changer», croit-il. Une métamorphose qu’il explique, notamment, par un changement de système, du 4-3-3 dans le Nord, au 4-4-2 dans le Morbihan. «Offensivement, c’est différent», selon lui.
Côté Lorientais, on aimerait sûrement que l’attaquant poursuive sur son rythme. Et pour cause : lorsque Vincent Aboubakar plante, les Merlus font pratiquement le plein (23 points récoltés sur 30 possibles). En revanche, quand le Lion indomptable ne sort pas ses griffes, c’est plus délicat (4 points sur 27). Mais ces statistiques sont loin de lui monter à la tête : très posé à l’autre bout de la ligne,Aboubakar concède qu’il est quelqu’un de calme et de timide mais qui pense avant tout «collectif», un mot qui reviendra plus d’une dizaine de fois dans ses réponses pendant l’interview.
Le Championnat avant le Mondial
A six mois de la Coupe du monde brésilienne, le Camerounais, dont la sélection a tiré le Brésil, le Mexique et la Croatie dans le groupe A, ne veut pas entendre parler mondial. Ou du moins pas pour le moment. A 21 ans, il pourrait enchaîner une deuxième Coupe du monde, lui qui avait participé à celle de 2010, en Afrique du Sud quand son pays a été éliminé par le Japon, les Pays-Bas et le Danemark. «Je pense au match de dimanche pour le moment. Des fois, le Brésil vient dans la tête mais on verra, c’est encore loin, dans six mois ! Il faut déjà éviter de se blesser.» Ce n’est pas Christian Gourcuff qui dira le contraire.
Source : www.francefootball.fr
Côté Lorientais, on aimerait sûrement que l’attaquant poursuive sur son rythme. Et pour cause : lorsque Vincent Aboubakar plante, les Merlus font pratiquement le plein (23 points récoltés sur 30 possibles). En revanche, quand le Lion indomptable ne sort pas ses griffes, c’est plus délicat (4 points sur 27). Mais ces statistiques sont loin de lui monter à la tête : très posé à l’autre bout de la ligne,Aboubakar concède qu’il est quelqu’un de calme et de timide mais qui pense avant tout «collectif», un mot qui reviendra plus d’une dizaine de fois dans ses réponses pendant l’interview.
Le Championnat avant le Mondial
A six mois de la Coupe du monde brésilienne, le Camerounais, dont la sélection a tiré le Brésil, le Mexique et la Croatie dans le groupe A, ne veut pas entendre parler mondial. Ou du moins pas pour le moment. A 21 ans, il pourrait enchaîner une deuxième Coupe du monde, lui qui avait participé à celle de 2010, en Afrique du Sud quand son pays a été éliminé par le Japon, les Pays-Bas et le Danemark. «Je pense au match de dimanche pour le moment. Des fois, le Brésil vient dans la tête mais on verra, c’est encore loin, dans six mois ! Il faut déjà éviter de se blesser.» Ce n’est pas Christian Gourcuff qui dira le contraire.
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