A Madagascar, six enfants meurent chaque heure avant d’atteindre leur cinquième anniversaire. Tous les jours, huit femmes décèdent de causes liées à la grossesse et à l’accouchement. Dans ce contexte, jusqu'au 31 octobre, avait lieu dans le pays la 17e édition de la Semaine de la santé de la mère et de l'enfant. En périphérie de la capitale Antananarivo, le centre de santé d'Ambohimangakely a participé au dispositif.
Dès les premières heures de la journée, des dizaines de femmes, un bébé dans les bras, attendent leur consultation au centre de santé de cette petite ville en périphérie d’Antananarivo : « Je suis venue parce que je n’ai pas envie d’avoir un autre enfant » confie une jeune femme. Une autre explique qu’elle attendait cette consultation pour son nouveau-né. « Il y a six mois, j’ai amené mon bébé pour le faire peser, prendre des vitamines et des vermifuges. C’est gratuit, c’est pour ça que je viens ici. »
Trois millions et demi d'enfants ciblés
Du fait de leur éloignement ou de leur coût, les centres de santé malgaches ne sont fréquentés que par une personne sur trois. Le médecin-chef Mbolatiana Andrianavony essaie de sensibiliser les mères aux risques sanitaires : « On leur parle de l’importance de la vaccination, des vermifuges, et des suppléments en vitamine A »détaille le praticien.
Au total, cette semaine malgache mère-enfant a ciblé plus de trois millions et demi d’enfants de moins de cinq ans et plus d’un million de femmes enceintes.
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