Il y a d’abord le communiqué de Jacob Zuma. Il pourrait s’intituler « Tout ce que j’ai entrepris après la tragédie ». Le président sud-africain fait mention aussi bien de la commission d’enquête dont les travaux sont actuellement suspendus – faute de fonds pour permettre aux victimes de témoigner – que d’un comité interministériel sur Marikana dont les membres, mais pas les actions, sont cités.
Jacob Zuma évoque également l’accord-cadre sur le secteur minier, sorte de feuille de route pleine de déclarations de bonne volonté censée permettre une sortie de crise. Des actions jugées comme insuffisantes et notamment par Julius Malema. L’ex-enfant terrible de l’ANC (Congrès national africain)– qui se prépare à lancer son propre parti – doit se rendre à Marikana ce vendredi. Il devrait même s’exprimer devant des mineurs de Lonmin qui lui sont largement acquis.
AMCU devient majoritaire
Autre geste à destination des travailleurs, la signature d’un accord de reconnaissance du syndicat AMCU (Association des mineurs et du bâtiment) comme majoritaire par la direction de Lonmin. AMCU détrône ainsi très officiellement son rival, le syndicat NUM (Syndicat national des mineurs), allié de l’ANC, le parti au pouvoir. La voie à des négociations salariales pourrait désormais être ouverte.
Enfin, une plateforme de lutte contre le crime dans le secteur minier a été lancée. Son but, entre autres : mettre fin aux assassinats de délégués syndicaux. Aucune enquête n’a abouti alors que certains ont eu lieu en plein jour, comme lundi 12 août. Cela pourrait être le résultat de la rivalité entre les deux syndicats, AMCU et NUM. La chef de la police qui était en poste à l’époque n’a toutefois pas fait mention du drame qui s’est déroulé le 16 août à quelques mètres de là.
Source : Rfi.fr
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso