Quelques 80000 Maliens en France sont inscrits sur le fichier électoral. Ici, lors d'une manifestation pour la libération du nord du Mali, à Montreuil, en janvier 2013.
« Ce n’est pas juste, ça fait quatre jours que je n’ai pas travaillé, j’ai laissé mon boulot pour chercher ma carte et je n’ai pas réussi à l’avoir. Vraiment je ne suis pas content ! » Comme Sekiné Diallo, ils étaient nombreux ce jeudi 18 juillet à crier leur colère devant le consulat du Mali à Bagnolet, en banlieue parisienne.
À l’intérieur du bâtiment, l’ambiance n’est pas meilleure, même si le conseiller consulaire chargé des questions électorales tente de relativiser. « Au début, on a rencontré quelques difficultés, mais c’était des difficultés mineures dues au fait qu’il y a une grande affluence parce que le consulat du Mali en France abrite tous les électeurs potentiels du département de la Seine-Saint-Denis, qui concentre à lui seul près de 7 000 électeurs. Maintenant on peut dire qu’il y a une grande fluidité au niveau de la remise des cartes d’électeurs », rassure Youssouf Sidi Mohamed Touré.
Un avis que tous ne partagent pas au consulat. « Il n’y a pas de coordination, on ne se parle pas. Les dirigeants ? On n’a pas accès à leur bureau, on ne peut pas leur parler. On ne peut pas même leur demander des documents, du matériel, rapporte une employée. Au début, on était quatre groupes de trois, mais hier, il y a eu un gros souci : les quatre chefs d’équipe sont partis et nous ont laissés comme ça. Donc il y a deux jeunes de moins de 18 ans qui se sont retrouvés chef d’équipe. C’est n’importe quoi. »
Pour Lassana Niakate, président de l’association des Maliens de Montreuil, le constat est sans appel : « Malheureusement, tout le monde ne sera pas électeur. Bien qu’ils aient fait le recensement Ravec [recensement administratif à vocation d’état civil, ndlr] en 2010. Ça va créer un certain nombre de mécontentements. Moi-même, je suis à la recherche de ma carte NINA et je ne sais même pas si je serai électeur. »
Si le consul n’a pas souhaité s’exprimer, plusieurs associations ont elles déjà prévu de se rassembler samedi 20 juillet pour exiger le droit de vote pour tous les Maliens.
Source : Rfi.fr
À l’intérieur du bâtiment, l’ambiance n’est pas meilleure, même si le conseiller consulaire chargé des questions électorales tente de relativiser. « Au début, on a rencontré quelques difficultés, mais c’était des difficultés mineures dues au fait qu’il y a une grande affluence parce que le consulat du Mali en France abrite tous les électeurs potentiels du département de la Seine-Saint-Denis, qui concentre à lui seul près de 7 000 électeurs. Maintenant on peut dire qu’il y a une grande fluidité au niveau de la remise des cartes d’électeurs », rassure Youssouf Sidi Mohamed Touré.
Un avis que tous ne partagent pas au consulat. « Il n’y a pas de coordination, on ne se parle pas. Les dirigeants ? On n’a pas accès à leur bureau, on ne peut pas leur parler. On ne peut pas même leur demander des documents, du matériel, rapporte une employée. Au début, on était quatre groupes de trois, mais hier, il y a eu un gros souci : les quatre chefs d’équipe sont partis et nous ont laissés comme ça. Donc il y a deux jeunes de moins de 18 ans qui se sont retrouvés chef d’équipe. C’est n’importe quoi. »
Pour Lassana Niakate, président de l’association des Maliens de Montreuil, le constat est sans appel : « Malheureusement, tout le monde ne sera pas électeur. Bien qu’ils aient fait le recensement Ravec [recensement administratif à vocation d’état civil, ndlr] en 2010. Ça va créer un certain nombre de mécontentements. Moi-même, je suis à la recherche de ma carte NINA et je ne sais même pas si je serai électeur. »
Si le consul n’a pas souhaité s’exprimer, plusieurs associations ont elles déjà prévu de se rassembler samedi 20 juillet pour exiger le droit de vote pour tous les Maliens.
Source : Rfi.fr
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