Beaucoup de monde s'est pressé pour assister au procès que toute l’Espagne attend depuis plus d’un an, et qui devrait durer plusieurs mois, du fait notamment des plus de 500 témoins retenus. Parmi eux, l'ancien président du gouvernement Mariano Rajoy, ou encore la maire de Barcelone Ada Colau, relate notre correspondante en Espagne, Elise Gazengel.
Mais avant l’interrogatoire de ces témoins, ce sont les accusés qui seront entendus. Ils sont 12 au total : les anciens membres de l’exécutif catalan qui n’ont pas fui, l'ancien vice-président Oriol Junqueras et l'ancienne dirigeante du Parlement régional, Carme Forcadell, ainsi que deux leaders d'associations indépendantistes.
Neuf d'entre eux sont en détention provisoire depuis un an, transférés dans une prison madrilène le temps du procès. Et ce sont les mêmes qui risquent les plus lourdes peines. Accusés de rébellion, ils encourent jusqu’à 25 ans de prison si le tribunal estime, et ce sera l’enjeu de ce procès, qu'il y a eu un soulèvement violent contre les institutions.
Un nom majeur figure au tableau des absents : Carlos Puigdemont, ancien président de la Catalogne et organisateur du référendum de 2017, qui vit aujourd'hui en Belgique tandis que celui qui dirigeait l'Espagne au moment du référendum, le conservateur Mariano Rajoy, il est sur la liste des témoins appelés à la barre.
Ce procès va tourner autour d'une question : « Le référendum de 2017 a-t-il été violent ? » L'interrogation est centrale, car si les juges estiment qu'il y a effectivement eu un soulèvement violent, les accusations de rébellion seront fondées. Depuis la consultation, les indépendantistes soutiennent que les seuls à avoir fait preuve de violence sont les policiers, envoyés par Madrid pour empêcher le référendum. Les accusés risquent de sept à 25 ans prison.
Ce procès pourrait avoir des répercussions immédiates sur le gouvernement de Pedro Sanchez, car ce dernier a besoin de l'appui des élus catalans au Parlement pour faire voter son budget. Alors que dans le même temps, les partis d'opposition ont notamment appelé à une manifestation à Madrid, qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnesdimanche dernier, pour demander le départ du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.
Seul le roi d'Espagne pourrait user de son droit de grâce si besoin. Le Tribunal suprême en effet statue en dernier ressort et ne permet pas d’interjeter appel.
Mais avant l’interrogatoire de ces témoins, ce sont les accusés qui seront entendus. Ils sont 12 au total : les anciens membres de l’exécutif catalan qui n’ont pas fui, l'ancien vice-président Oriol Junqueras et l'ancienne dirigeante du Parlement régional, Carme Forcadell, ainsi que deux leaders d'associations indépendantistes.
Neuf d'entre eux sont en détention provisoire depuis un an, transférés dans une prison madrilène le temps du procès. Et ce sont les mêmes qui risquent les plus lourdes peines. Accusés de rébellion, ils encourent jusqu’à 25 ans de prison si le tribunal estime, et ce sera l’enjeu de ce procès, qu'il y a eu un soulèvement violent contre les institutions.
Un nom majeur figure au tableau des absents : Carlos Puigdemont, ancien président de la Catalogne et organisateur du référendum de 2017, qui vit aujourd'hui en Belgique tandis que celui qui dirigeait l'Espagne au moment du référendum, le conservateur Mariano Rajoy, il est sur la liste des témoins appelés à la barre.
Ce procès va tourner autour d'une question : « Le référendum de 2017 a-t-il été violent ? » L'interrogation est centrale, car si les juges estiment qu'il y a effectivement eu un soulèvement violent, les accusations de rébellion seront fondées. Depuis la consultation, les indépendantistes soutiennent que les seuls à avoir fait preuve de violence sont les policiers, envoyés par Madrid pour empêcher le référendum. Les accusés risquent de sept à 25 ans prison.
Ce procès pourrait avoir des répercussions immédiates sur le gouvernement de Pedro Sanchez, car ce dernier a besoin de l'appui des élus catalans au Parlement pour faire voter son budget. Alors que dans le même temps, les partis d'opposition ont notamment appelé à une manifestation à Madrid, qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnesdimanche dernier, pour demander le départ du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.
Seul le roi d'Espagne pourrait user de son droit de grâce si besoin. Le Tribunal suprême en effet statue en dernier ressort et ne permet pas d’interjeter appel.
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