Au lendemain des résultats des élections, Kizza Besigye était toujours retenu chez lui. Quelques journalistes ont été autorisés à lui rendre visite. Lors de cette rencontre, il a menacé le gouvernement d'appeler à manifester : « Si le régime continue à me restreindre, à me détenir dans ma maison, aussi illégal que ce soit... J'appelle chacun d'entre vous, citoyens à protester contre cela. Au minimum, empêchons les aussi de se déplacer. Nous avons tous les mêmes ambitions pour ce pays. Vous ne pouvez pas continuer à nous détenir et vous continuez à jouir de votre propre liberté. Ceci ne serait être accepté. Donc restons vigilants, restons en alerte. »
Rassurer les Ougandais
De son côté, le nouvellement élu président Museveni donnait une conférence de presse dans sa maison de campagne à Rwakitura. Il a voulu rassurer les Ougandais sur la situation sécuritaire : « Je leur ai dit avant les élections que personne ne pourrait perturber ce scrutin. Je vous ai dit que ces élections seraient pacifiques et cela a été pacifique parce que personne ne peut perturber notre paix. Nous avons mobilisé 87 000 policiers, comment pouvez-vous apporter de l'insécurité ? Donc, je veux assurer à tous les Ougandais qu'il y avait la paix avant les élections, il y a eu la paix pendant les élections et il y aura une paix totale après les élections. »
Les patrouilles des forces de l'ordre se poursuivent à Kampala. Aucun incident grave n'a été signalé depuis l'annonce des résultats, samedi en fin d'après-midi.
Source: Rfi.fr
-
Tchad: à Adré, le chef de la diplomatie française face à la détresse des réfugiés soudanais
-
Kenya: le président fragilisé par des critiques grandissantes de différentes Églises
-
Au Tchad, le chef de la diplomatie française se rend dans le camp de réfugiés d'Adré
-
L'économie et la sécurité au cœur de la visite d'État du président nigérian en France
-
RDC: l’opposant Seth Kikuni condamné à un an de prison, son avocat dénonce une «décision inique»