À l’approche des fêtes de Noël, les commerçants sont inquiets. Ils craignent de revivre le même scénario que l’année dernière avec les « gilets jaunes », comme l’a constaté notre journaliste Pierre Olivier. Ainsi, la rue commerçante du Faubourg Saint-Antoine, près de la place de la Bastille à Paris, est habituellement noire de monde à cette période de l’année : ce n’est pas le cas ce vendredi après-midi, comme le déplore la directrice d’une boutique de vêtements. « Il n’y a personne. Les gens passent, mais sont en vélo, en trottinette, en voiture... Des gens qui se promènent ou qui font du shopping de Noël, non, il n’y en a pas. »
Malgré les risques pour leur chiffre d’affaires, les commerçants solidaires du mouvement de grève
En plus de devoir ouvrir leur magasin pour presque aucun client, certains commerçants doivent aussi trouver des solutions pour faire venir leur personnel, malgré la grève des transports. Un casse-tête pour le gérant d’une boutique de thé, rencontré par Pierre Olivier. « Aujourd’hui, je suis obligé de payer le taxi à tout le monde pour rentrer chez eux, explique-t-il. Financièrement, ce n’est pas hyper intéressant. Ça me rappelle étrangement l’année dernière avec les “gilets jaunes”. On a fait un Noël vraiment pourri, parce que les gens ne venaient plus sur Paris. Donc là, ça va être encore le cas, si ça continue jusqu’à Noël. L’année dernière, on a failli fermer. Eh bien cette année, ce sera peut-être la bonne... »
À 20 jours des fêtes de fin d’année, l’inquiétude d’une grève qui se prolongerait dans le temps est aussi perceptible dans un magasin de lunettes où s’est rendu Pierre Olivier. L’une des employées a dû composer avec la grève et « partir une heure plus tôt que d’habitude », explique-t-elle. Elle avoue être inquiète pour le chiffre d’affaires de sa boutique. « Nous, on est dans une période où c’est censé le plus marcher : décembre, janvier... Donc on va quand même voir la différence. »
Malgré les risques importants qui planent sur leur chiffre d’affaires, presque tous les commerçants rencontrés par Pierre Olivier se disaient pourtant solidaires du mouvement contre la réforme des retraites.
Malgré les risques pour leur chiffre d’affaires, les commerçants solidaires du mouvement de grève
En plus de devoir ouvrir leur magasin pour presque aucun client, certains commerçants doivent aussi trouver des solutions pour faire venir leur personnel, malgré la grève des transports. Un casse-tête pour le gérant d’une boutique de thé, rencontré par Pierre Olivier. « Aujourd’hui, je suis obligé de payer le taxi à tout le monde pour rentrer chez eux, explique-t-il. Financièrement, ce n’est pas hyper intéressant. Ça me rappelle étrangement l’année dernière avec les “gilets jaunes”. On a fait un Noël vraiment pourri, parce que les gens ne venaient plus sur Paris. Donc là, ça va être encore le cas, si ça continue jusqu’à Noël. L’année dernière, on a failli fermer. Eh bien cette année, ce sera peut-être la bonne... »
À 20 jours des fêtes de fin d’année, l’inquiétude d’une grève qui se prolongerait dans le temps est aussi perceptible dans un magasin de lunettes où s’est rendu Pierre Olivier. L’une des employées a dû composer avec la grève et « partir une heure plus tôt que d’habitude », explique-t-elle. Elle avoue être inquiète pour le chiffre d’affaires de sa boutique. « Nous, on est dans une période où c’est censé le plus marcher : décembre, janvier... Donc on va quand même voir la différence. »
Malgré les risques importants qui planent sur leur chiffre d’affaires, presque tous les commerçants rencontrés par Pierre Olivier se disaient pourtant solidaires du mouvement contre la réforme des retraites.
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