La réalité a été une fois encore rappelée lors d’un atelier ce lundi à la maison des travailleurs Iba Ndiaye Diadji. Un atelier qui avait pour thème «l’unité syndical». Le but de la rencontre était la restitution par la CNTS, l’UNSA et la CNTS/FC des conclusions de Lomé sur l’unité syndicale, des conclusions qu’elles veulent partager avec vingt autres centrales syndicales sénégalaises.
«L’unité syndicale est devenue un impératif car le monde du travail face aux mutations rapides doit s’unir pour défendre les intérêts des travailleurs» a affirmé le Président du Comité National du Dialogue Sociale, le doyen Youssoupha Wade lors de l’ouverture des travaux . Il a expliqué que : « le nombre de syndicats pour le secteur de l’éducation seulement a atteint la trentaine,ce qui pose dans ce climat de dispersion un problème d’interlocuteur ».
Même son de cloche pour le Secrétaire General de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal Force du Changement, Cheikh Diop. Il a expliqué que : « l’émiettement est entrain d’affaiblir le mouvement syndical. Car au Sénégal pour seulement 400000 travailleurs il y’a 20 organisations syndicales. Cette croissance est exponentielle et peut être un frein pour l’amélioration de la condition de vie des travailleurs ».
Le représentant du ministre d’Etat ministre du travail Racine Senghor a soutenu que : « l’union du mouvement syndical est obligatoire car il y va de sa crédibilité ». Mr Senghor a souhaité la réalisation de cette union car pour lui : « elle va faciliter la tâche des autorités dans le traitement des doléances des travailleurs ».
La fin de cet atelier sera sanctionnée par un code de conduite devant régir un cadre d’unité d’actions renforcé entre les cinq confédérations. Ce document sera peut-être le début de la concrétisation de l’unité syndicale au Sénégal.
Ibrahima Diaby
«L’unité syndicale est devenue un impératif car le monde du travail face aux mutations rapides doit s’unir pour défendre les intérêts des travailleurs» a affirmé le Président du Comité National du Dialogue Sociale, le doyen Youssoupha Wade lors de l’ouverture des travaux . Il a expliqué que : « le nombre de syndicats pour le secteur de l’éducation seulement a atteint la trentaine,ce qui pose dans ce climat de dispersion un problème d’interlocuteur ».
Même son de cloche pour le Secrétaire General de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal Force du Changement, Cheikh Diop. Il a expliqué que : « l’émiettement est entrain d’affaiblir le mouvement syndical. Car au Sénégal pour seulement 400000 travailleurs il y’a 20 organisations syndicales. Cette croissance est exponentielle et peut être un frein pour l’amélioration de la condition de vie des travailleurs ».
Le représentant du ministre d’Etat ministre du travail Racine Senghor a soutenu que : « l’union du mouvement syndical est obligatoire car il y va de sa crédibilité ». Mr Senghor a souhaité la réalisation de cette union car pour lui : « elle va faciliter la tâche des autorités dans le traitement des doléances des travailleurs ».
La fin de cet atelier sera sanctionnée par un code de conduite devant régir un cadre d’unité d’actions renforcé entre les cinq confédérations. Ce document sera peut-être le début de la concrétisation de l’unité syndicale au Sénégal.
Ibrahima Diaby
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