Réunis sur la place publique, ces riverains estimés à près de 1.000 ont réclamé la libération des trois leaders de la jeunesse interpellés mercredi par la gendarmerie de Divo (Centre-ouest ivoirien).
Ces jeunes ont été interpellés après un mouvement de protestation contre la société de droit canadien Endeavour Mining pour obtenir "l’indemnisation des populations".
"Depuis 1986 plusieurs sociétés se sont succédées pour l’exploitation de la mine d’or mais, le village n’a bénéficié d’aucune infrastructure digne de nom", a déploré le chef d’Agbaou Symphor Djolé Kouassi réclamant "justice".
Afin de s'assurer qu'elles bénéficient de l'exploitation minière, le nouveau Code ivoirien exige que les détenteurs de permis d'exploitation préparent un plan de développement communautaire ainsi qu'un plan d'investissement en consultation avec les communautés locales.
Le détenteur d'un permis doit également constituer un fonds auquel il versera des cotisations annuellement afin de réaliser des plans de développement socio-économique.
Inaugurée le 28 janvier 2014, la mine d’or d’Agbaou est exploitée et détenue à hauteur de 85% par l’entreprise canadienne Endeavour Mining Corporation, 10% par l’Etat de Côte d’Ivoire et 5% par la Société pour le développement minier de la Côte d’Ivoire (SODEMI).
Quatrième mine d'or de Côte d’Ivoire après celle d’Ity (Ouest), de Tongon (Nord) et de Bonikro (Centre-Ouest), la mine d’Agbaou est bâtie sur 469 km². Sa capacité de réserve est estimée à "35 tonnes".
Source: ALERTE INFO
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