L'entreprise publique minière Gécamines est de nouveau dans la ligne de mire d'un collectif d'ONG en République démocratique du Congo (RDC). Dans un rapport, la Coalition pour la gouvernance des entreprises publiques (Cogep) pointe des incohérences, comme un écart entre les déclarations faites au Trésor public et celles à l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), un organisme chargé d'améliorer la gestion des entreprises minières.
Entre 2009 et 2014, l'entreprise minière congolaise affirme ainsi avoir versé 372 millions de dollars au Trésor public. Pour la même période, la Gécamines fait mention d'un versement de 109 millions de dollars seulement à l'ITIE. Même problème pour la vente des résidus miniers. La Gécamine affirme avoir reçu 31,6 millions de dollars en 2014 mais n'a déclaré que 16 millions de dollars à l'ITIE.
Avance sur fiscalité
Pour lever tout doute sur la gestion de ses fonds, la Cogep appelle donc le groupe minier congolais à rendre public ses contrats mais aussi ses comptes. Une autre critique porte sur la gestion de ses employés. Contrairement à ce que prévoit la loi, aucune élection syndicale n'a jamais été organisée, affirment les ONG. Enfin d'anciens employés de la Gécamines disent ne pas réussir à bénéficier de leur droit à la sécurité sociale.
Dans une réponse aux ONG publiée le 7 juin, la Gécamines réfute les affirmations de la Cogep. Sur la différence de déclaration, la Gécamines affirme ainsi qu'il s'agit d'une « avance sur fiscalité » qu'elle avait déjà payée précédemment au trésor public, d'où l'absence de déclaration à l'ITIE.
Entre 2009 et 2014, l'entreprise minière congolaise affirme ainsi avoir versé 372 millions de dollars au Trésor public. Pour la même période, la Gécamines fait mention d'un versement de 109 millions de dollars seulement à l'ITIE. Même problème pour la vente des résidus miniers. La Gécamine affirme avoir reçu 31,6 millions de dollars en 2014 mais n'a déclaré que 16 millions de dollars à l'ITIE.
Avance sur fiscalité
Pour lever tout doute sur la gestion de ses fonds, la Cogep appelle donc le groupe minier congolais à rendre public ses contrats mais aussi ses comptes. Une autre critique porte sur la gestion de ses employés. Contrairement à ce que prévoit la loi, aucune élection syndicale n'a jamais été organisée, affirment les ONG. Enfin d'anciens employés de la Gécamines disent ne pas réussir à bénéficier de leur droit à la sécurité sociale.
Dans une réponse aux ONG publiée le 7 juin, la Gécamines réfute les affirmations de la Cogep. Sur la différence de déclaration, la Gécamines affirme ainsi qu'il s'agit d'une « avance sur fiscalité » qu'elle avait déjà payée précédemment au trésor public, d'où l'absence de déclaration à l'ITIE.
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