Il est midi dans la capitale fédérale américaine. La marche n'a pas encore commencé, mais déjà plusieurs dizaines de milliers de personnes, voire plusieurs centaines, piétinent sur Pennsylvania Avenue, constate notre correspondante sur place Anne Corpet. Le cortège est extrêmement dense et l'ambiance bon enfant.
Les manifestants sont venus en famille. Il y a beaucoup de parents avec de jeunes enfants, certains en poussette. Il y a des lycéens, bien sûr, rassemblés sous les bannières de leurs établissements avec leurs professeurs. Il y a des retraités aussi. Un cortège est venu de la banlieue noire de Washington. « Quelques lycéens blancs manifestent et tout le monde les écoute. Mais nous, nous hurlons notre douleur depuis des années sans que personne ne réagisse », se révolte Laura, 23 ans. Elle confie avoir perdu un ami dans une fusillade de rue dans le sud-est de la capitale.
L'heure est cependant à l'unité ce samedi dans les rues de Washington, sous le slogan « Assez, c'est assez, non à la violence armée ». Les manifestants espèrent que le Congrès américain va enfin réagir et légiférer pour un plus strict contrôle des armes à feu.
Dans l'après-midi, les lycéens de Parkland, cette commune de Floride où un massacre dans un lycée a fait 17 morts le 14 février dernier, vont s'exprimer à la tribune. Ce samedi est le point d'orgue de leur mouvement. Ils peuvent déjà se féliciter d'avoir initié la plus grande manifestation contre les armes à feu jamais organisée dans les rues de la capitale fédérale.
A New York aussi, la jeunesse s'est mobilisée en masse. La ville est bloquée sur une trentaine de blocks, rapporte notre correspondante Marie Bourreau. C'est un mouvement continu de manifestants qui descend dans une ambiance très bon enfant le long de Central Park.
On trouve parmi eux de nombreux étudiants, mais aussi beaucoup de jeunes venus avec leurs parents. Tous refusent de faire partie de la « mass shooting generation », la « génération des tueries de masse ». « Plus jamais ça », ordonnent les pancartes brandies par le cortège. Un message qui s'adresse aux politiques, mais aussi à la National Rifle Association, le puissant lobby des armes à feu.
Les jeunes réclament une législation renforcée sur les armes à feu. New York fait office d'exception, il s'agit d'un des Etats ayant la législation la plus dure sur les armes. La mobilisation des jeunes New-Yorkais est d'autant plus symbolique. Ils montrent à tous leurs camarades américains qu'ils sont solidaires de ce mouvement. Beaucoup veulent y voir un tournant. Les jeunes à qui notre correspondante a pu parler se sont dits déterminés à prendre le contrôle de l'agenda politique sur la question des armes à feu.
Les manifestants sont venus en famille. Il y a beaucoup de parents avec de jeunes enfants, certains en poussette. Il y a des lycéens, bien sûr, rassemblés sous les bannières de leurs établissements avec leurs professeurs. Il y a des retraités aussi. Un cortège est venu de la banlieue noire de Washington. « Quelques lycéens blancs manifestent et tout le monde les écoute. Mais nous, nous hurlons notre douleur depuis des années sans que personne ne réagisse », se révolte Laura, 23 ans. Elle confie avoir perdu un ami dans une fusillade de rue dans le sud-est de la capitale.
L'heure est cependant à l'unité ce samedi dans les rues de Washington, sous le slogan « Assez, c'est assez, non à la violence armée ». Les manifestants espèrent que le Congrès américain va enfin réagir et légiférer pour un plus strict contrôle des armes à feu.
Dans l'après-midi, les lycéens de Parkland, cette commune de Floride où un massacre dans un lycée a fait 17 morts le 14 février dernier, vont s'exprimer à la tribune. Ce samedi est le point d'orgue de leur mouvement. Ils peuvent déjà se féliciter d'avoir initié la plus grande manifestation contre les armes à feu jamais organisée dans les rues de la capitale fédérale.
A New York aussi, la jeunesse s'est mobilisée en masse. La ville est bloquée sur une trentaine de blocks, rapporte notre correspondante Marie Bourreau. C'est un mouvement continu de manifestants qui descend dans une ambiance très bon enfant le long de Central Park.
On trouve parmi eux de nombreux étudiants, mais aussi beaucoup de jeunes venus avec leurs parents. Tous refusent de faire partie de la « mass shooting generation », la « génération des tueries de masse ». « Plus jamais ça », ordonnent les pancartes brandies par le cortège. Un message qui s'adresse aux politiques, mais aussi à la National Rifle Association, le puissant lobby des armes à feu.
Les jeunes réclament une législation renforcée sur les armes à feu. New York fait office d'exception, il s'agit d'un des Etats ayant la législation la plus dure sur les armes. La mobilisation des jeunes New-Yorkais est d'autant plus symbolique. Ils montrent à tous leurs camarades américains qu'ils sont solidaires de ce mouvement. Beaucoup veulent y voir un tournant. Les jeunes à qui notre correspondante a pu parler se sont dits déterminés à prendre le contrôle de l'agenda politique sur la question des armes à feu.
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