Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a présenté ce mardi ses "erreurs" devant le Congrès américain. "Nous n'avons pas pris une mesure assez large de nos responsabilités et c'était une grosse erreur. C'était mon erreur et je suis désolé", a-t-il dit, la voix marquée par l'émotion.
Il apparaissait pour la première fois devant des parlementaires très remontés contre Facebook sur la protection des données et la manipulation politique. La polémique a pris une tournure retentissante mi-mars avec l'éclatement du scandale Cambridge Analytica (CA).
Le multimilliardaire de 33 ans a expliqué : "Le majorité de notre existence, nous nous sommes concentrés sur tout le bien que connecter les gens peut faire [...] Il est évident aujourd'hui que nous n'avons pas fait assez pour empêcher ces outils d'être utilisés de façon malintentionnée."
Il a assuré que sa société était engagée dans "une course aux armements" contre "des gens en Russie dont le travail est de tenter d'exploiter nos systèmes et d'autres systèmes sur internet".
L'heure des comptes a sonné
Mark Zuckerberg doit expliquer comment les données de quelque 87 millions d'utilisateurs se sont retrouvées entre les mains de la firme d'analyse de données Cambridge Analytica. Cette dernière a ensuite travaillé pour la campagne du candidat républicain à la présidentielle américaine de 2016, Donald Trump.
Il doit aussi expliquer pourquoi il a attendu 2014 pour décider de limiter l'accès aux données personnelles par les applications tierces, comme celle par laquelle ont transité les informations récupérées par CA.
Le groupe est aussi vilipendé depuis des mois pour avoir servi – comme Google ou Twitter – d'outil de désinformation et de manipulation politique, orchestrée selon la justice américaine par le Kremlin dans le but de favoriser l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Moscou a toujours nié.
Les parlementaires sont nombreux à se dire décidés à légiférer pour mieux encadrer Facebook et les groupes internet en général. Pour beaucoup, l'heure de rendre des comptes a sonné. "Si Facebook et les autres réseaux sociaux ne réparent pas ou ne veulent pas réparer les intrusions dans la vie privée, nous le ferons, nous, le Congrès", a mis en garde le sénateur de Floride Bill Nelson.
Un modèle basé sur l'exploitation des données personnelles
Interrogé sur le point de savoir si Facebook restera un service gratuit financé par la publicité, Mark Zuckerberg, visiblement assez tendu au cours de l'audition, a répondu par l'affirmative :
"Il y aura toujours une version de Facebook qui sera gratuite. C'est notre mission de connecter les gens partout dans le monde et de les rapprocher et pour ce faire nous estimons que nous devons apporter un service que tout le monde peut s'offrir."
Mark Zuckerberg est entendu jusqu'à mercredi.
Regagner la confiance de ses utilisateurs est crucial pour le groupe : son modèle économique est fondé sur l'exploitation des données personnelles, qui permettent aux annonceurs de cibler finement leurs messages publicitaires.
Il apparaissait pour la première fois devant des parlementaires très remontés contre Facebook sur la protection des données et la manipulation politique. La polémique a pris une tournure retentissante mi-mars avec l'éclatement du scandale Cambridge Analytica (CA).
Le multimilliardaire de 33 ans a expliqué : "Le majorité de notre existence, nous nous sommes concentrés sur tout le bien que connecter les gens peut faire [...] Il est évident aujourd'hui que nous n'avons pas fait assez pour empêcher ces outils d'être utilisés de façon malintentionnée."
Il a assuré que sa société était engagée dans "une course aux armements" contre "des gens en Russie dont le travail est de tenter d'exploiter nos systèmes et d'autres systèmes sur internet".
L'heure des comptes a sonné
Mark Zuckerberg doit expliquer comment les données de quelque 87 millions d'utilisateurs se sont retrouvées entre les mains de la firme d'analyse de données Cambridge Analytica. Cette dernière a ensuite travaillé pour la campagne du candidat républicain à la présidentielle américaine de 2016, Donald Trump.
Il doit aussi expliquer pourquoi il a attendu 2014 pour décider de limiter l'accès aux données personnelles par les applications tierces, comme celle par laquelle ont transité les informations récupérées par CA.
Le groupe est aussi vilipendé depuis des mois pour avoir servi – comme Google ou Twitter – d'outil de désinformation et de manipulation politique, orchestrée selon la justice américaine par le Kremlin dans le but de favoriser l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Moscou a toujours nié.
Les parlementaires sont nombreux à se dire décidés à légiférer pour mieux encadrer Facebook et les groupes internet en général. Pour beaucoup, l'heure de rendre des comptes a sonné. "Si Facebook et les autres réseaux sociaux ne réparent pas ou ne veulent pas réparer les intrusions dans la vie privée, nous le ferons, nous, le Congrès", a mis en garde le sénateur de Floride Bill Nelson.
Un modèle basé sur l'exploitation des données personnelles
Interrogé sur le point de savoir si Facebook restera un service gratuit financé par la publicité, Mark Zuckerberg, visiblement assez tendu au cours de l'audition, a répondu par l'affirmative :
"Il y aura toujours une version de Facebook qui sera gratuite. C'est notre mission de connecter les gens partout dans le monde et de les rapprocher et pour ce faire nous estimons que nous devons apporter un service que tout le monde peut s'offrir."
Mark Zuckerberg est entendu jusqu'à mercredi.
Regagner la confiance de ses utilisateurs est crucial pour le groupe : son modèle économique est fondé sur l'exploitation des données personnelles, qui permettent aux annonceurs de cibler finement leurs messages publicitaires.
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