Le lourd bilan des affrontements qui ont eu lieu vendredi 30 mars entre des manifestants gazaouis et l’armée israélienne fait craindre une escalade de violences. Le secrétaire général de l’ONU, qui a appelé au calme, réclame une enquête indépendante.
Certains redoutaient des débordements, des heurts, voire quelques morts. Il n’est pas rare que les affrontements ritualisés entre les Gazaouis et l’armée israélienne le long de la clôture de sécurité, qui sépare la bande côtière d’Israël, se termine dans le sang. Mais le bilan tragique de la journée de vendredi 30 mars dépasse largement les attentes les plus pessimistes.
Selon le dernier chiffre établi par le Croissant-Rouge, au moins quinze Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens. Le ministère de la santé de l’enclave palestinienne affirme par ailleurs que plus 1 400 Gazaouis ont été blessés, en grande partie par des tirs à balles réelles mais aussi par des tirs de balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.
Mediapart
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