Sur certains points, les mouvements armés en conclave à Ouagadougou ont obtenu un consensus, notamment le statut du nord du Mali. Ils sont d’avis qu’il faut un statut particulier pour toute cette région qu’ils appellent Azawad. « Nous voulons une large autonomie sur la gestion de l’Azawad. Cette autonomie doit s’appliquer à la gestion administrative, culturelle et économique », a confié à RFI un participant.
Cette rencontre a remis au jour les méfiances entre certains mouvements du nord du Mali. Ibrahim Kantao affirme représenter la Coordination des mouvements des forces patriotiques pour la résistance : « Quand on est dans des discussions comme ça il n’y a pas de blocage. Vous avez plusieurs acteurs que vous mettez ensemble, vous devez prendre le temps de vous expliquer pour que ce que vous bâtissez soit quelque chose de durable. Il ne s’agit pas de signer juste un papier avant qu’on se mette d’accord. Dans un processus comme celui-là, où pour la première fois tout ce monde se retrouve ensemble, il y a à s’expliquer pour qu’on arrive à accorder tout cela de façon définitive ».
La fin de la réunion était prévue pour l’après-midi du mercredi 27 août, mais les discussions se sont poursuivies durant une partie de la nuit, et elle a été reportée pour ce jeudi 28. Les groupes armés n’ont pas trouvé d’accord sur les signataires du document final, chaque mouvement souhaitant voir la signature de son leader sur la copie.
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