Ils sont venus de tous les quartiers pour fêter cet heureux événement. Port-Gentil s'ouvre au monde et le nouvel aéroport changera radicalement la façon de voyager. «Lorsque nous voulions aller à l’international, il fallait toujours transiter par Libreville mais beaucoup, parmi nous, n’ont pas de maison à Libreville : il fallait se payer des chambres d’hôtel… C’est une très bonne chose, ça va réduire nos dépenses ! » se réjouit un homme. « On a attendu longtemps, c’est allé doucement, doucement mais le rêve a été réalisé » lance un autre. « On a le stade, on a l’aéroport, on sent que beaucoup de choses s’améliorent à Port Gentil » constate avec satisfaction un troisième.
Cinquante-six ans après l'indépendance du Gabon, Port-Gentil, cité pétrolière et capitale économique du pays présente l'allure d'une ville oubliée, abandonnée. Réputée frondeuse, la ville n'a quasiment pas connu de développement.
Pour Ali Bongo, il est temps de rattraper le retard. « Il fallait rendre aux Port-Gentillais tout ce qu’ils ont pu apporter au pays, c’est ce que nous faisons » a déclaré en substance le président gabonais.
Le nouvel aéroport baptisé Ali Bongo Ondimba a coûté 73 milliards de FCFA et il est entièrement financé par les revenus du pétrole grâce à un partenariat avec Total Gabon. Un million de passagers sont attendus chaque année. Les vols internationaux ne pourront cependant démarrer qu'après janvier 2017 car il faut d'abord certifier l'aéroport.
Source: Rfi.fr
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