Au lendemain de la découverte d'une "fausse bombe", qui a forcé un avion d'Air France à atterrir en urgence au Kenya, un homme a été interpellé lundi 21 décembre à son retour à Paris et placé en garde à vue, a-t-on appris de source policière, confirmant une information d'Europe 1.
La découverte de l'objet, qui s'est finalement révélé inoffensif, avait forcé le vol AF463, un Boeing 777 avec 459 passagers et 14 membres d'équipage à bord, à être détourné en urgence vers Mombasa, au Kenya, dans la nuit de samedi à dimanche. L'avion devait initialement relier l'île Maurice à Paris.
Interpellé par la police des frontières (PAF), l'homme, un policier à la retraite de 58 ans, a été placé en garde à vue ce lundi à 7 heures, a précisé à l'AFP une autre source policière.
Sa femme, elle aussi passagère de l'avion, ainsi que plusieurs membres de l'équipage sont entendus comme témoins.
Allers-retours dans les toilettes.
Selon l'équipage, l'homme interpellé avait fait de nombreux allers-retours dans les toilettes pendant le vol et est soupçonné d'y avoir introduit les éléments suspects, a dit à l'AFP une source policière.Le couple est arrivé à Roissy à 6h50 à bord du vol AF4195, avec 270 passagers en provenance du vol dérouté à Mombasa.
Le parquet de Bobigny a confirmé à l'AFP l'ouverture d'une enquête pour "entrave à la circulation dans les aéronefs et mise en danger de la vie d'autrui".
Air France a déposé une plainte contre X au tribunal de grande instance de Bobigny, a annoncé lundi la compagnie.
Dimanche, le PDG d'Air France Frédéric Gagey avait rapporté que l'objet découvert en vol dans les toilettes de l'appareil était "un ensemble composé de cartons et d'une espèce de minuteur". Il avait évoqué "un acte de malveillance" ou "quelque chose qui s'apparenterait à une mauvaise plaisanterie".
La France est en alerte sécurité maximale depuis les attentats du 13 novembre, revendiqués par l'organisation de État islamique (EI), qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés.
source:france24
La découverte de l'objet, qui s'est finalement révélé inoffensif, avait forcé le vol AF463, un Boeing 777 avec 459 passagers et 14 membres d'équipage à bord, à être détourné en urgence vers Mombasa, au Kenya, dans la nuit de samedi à dimanche. L'avion devait initialement relier l'île Maurice à Paris.
Interpellé par la police des frontières (PAF), l'homme, un policier à la retraite de 58 ans, a été placé en garde à vue ce lundi à 7 heures, a précisé à l'AFP une autre source policière.
Sa femme, elle aussi passagère de l'avion, ainsi que plusieurs membres de l'équipage sont entendus comme témoins.
Allers-retours dans les toilettes.
Selon l'équipage, l'homme interpellé avait fait de nombreux allers-retours dans les toilettes pendant le vol et est soupçonné d'y avoir introduit les éléments suspects, a dit à l'AFP une source policière.Le couple est arrivé à Roissy à 6h50 à bord du vol AF4195, avec 270 passagers en provenance du vol dérouté à Mombasa.
Le parquet de Bobigny a confirmé à l'AFP l'ouverture d'une enquête pour "entrave à la circulation dans les aéronefs et mise en danger de la vie d'autrui".
Air France a déposé une plainte contre X au tribunal de grande instance de Bobigny, a annoncé lundi la compagnie.
Dimanche, le PDG d'Air France Frédéric Gagey avait rapporté que l'objet découvert en vol dans les toilettes de l'appareil était "un ensemble composé de cartons et d'une espèce de minuteur". Il avait évoqué "un acte de malveillance" ou "quelque chose qui s'apparenterait à une mauvaise plaisanterie".
La France est en alerte sécurité maximale depuis les attentats du 13 novembre, revendiqués par l'organisation de État islamique (EI), qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés.
source:france24
Autres articles
-
Finul: quatre soldats italiens blessés dans une nouvelle «attaque» selon Rome
-
Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie
-
Attaque contre un sanctuaire soufi en Afghanistan, 10 fidèles tués
-
La Russie "a besoin" de migrants face à une situation démographique "tendue" (Kremlin)
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après des propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron