Officiellement, le Courant démocratique a renoncé définitivement, ce vendredi, à participer à la formation du prochain gouvernement.C'est Mohamed Abbou, le secrétaire général du parti, qui l'a annoncé. « J'en attribue le raison, a-t-il déclaré, à une vision différente de l'avenir du pays. » Il a évoqué une crise de confiance, son parti s'étant vu notamment refuser deux ministères, celui de la Justice et celui de l'Intérieur.
Plus tôt dans la journée, c'est le Mouvement du peuple qui a également abandonné toute discussion. Pour son secrétaire général, Zoheir al Maghzaoui, pas question d'intégrer un gouvernement qui présente « un programme économique ambigu » et qui « ne condamne pas le discours extrémiste » en Tunisie.
Vers une crise politique ?
Ces deux partis dits « révolutionnaires » considèrent ce gouvernement comme une vitrine des Frères musulmans et rejettent son rapprochement en cours avec le mouvement controversé Karama. L'expérience passée d'Ennahda au pouvoir, de 2012 à 2014, n'arrange rien. D'autant que jusque-là, Ennahda n’a fait aucun compromis sur l'attribution des ministères régaliens. Selon plusieurs observateurs, ce double refus pourrait conduire à une coalition gouvernementale fragile et à une crise politique. Il pourrait obliger Ennahdha à s'allier au parti Kalb Tounes de Nabil Karoui, pourtant soupçonné de corruption.a
Plus tôt dans la journée, c'est le Mouvement du peuple qui a également abandonné toute discussion. Pour son secrétaire général, Zoheir al Maghzaoui, pas question d'intégrer un gouvernement qui présente « un programme économique ambigu » et qui « ne condamne pas le discours extrémiste » en Tunisie.
Vers une crise politique ?
Ces deux partis dits « révolutionnaires » considèrent ce gouvernement comme une vitrine des Frères musulmans et rejettent son rapprochement en cours avec le mouvement controversé Karama. L'expérience passée d'Ennahda au pouvoir, de 2012 à 2014, n'arrange rien. D'autant que jusque-là, Ennahda n’a fait aucun compromis sur l'attribution des ministères régaliens. Selon plusieurs observateurs, ce double refus pourrait conduire à une coalition gouvernementale fragile et à une crise politique. Il pourrait obliger Ennahdha à s'allier au parti Kalb Tounes de Nabil Karoui, pourtant soupçonné de corruption.a
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