Les magistrats et les policiers sénégalais arrivés dimanche à Ndjamena vont se joindre à leurs homologues tchadiens. Ensemble, ils vont s’atteler au même exercice qu’en septembre dernier : l'audition des témoins et victimes du régime Hissène Habré.
« Qui est-ce que vous avez perdu ? », « Comment a-t-il été arrêté ? », « Où a- t-il été enterré ? » : telles sont quelques-unes des questions qui seront posées à ceux qui ont perdu un proche, un fils, un mari ou un frère dans les prisons du régime Hissène Habré.
Anthropologues légistes argentins
Autre particularité de cette deuxième commission rogatoire internationale : la présence d’une équipe d’anthropologues légistes argentins. Ils sont commis pour vérifier l’existence de charniers où des victimes du régime Hissène Habré auraient été enterrées.
Ces charniers devraient être identifiés, marqués, pour être fouillés plus tard. Du travail en perspective pour l’équipe du juge Jean Kandé. Celui-ci a eu du mal - en septembre dernier - à prendre les dépositions des présumées victimes, venues très nombreuses au pôle judiciaire en charge du dossier Hissène Habré.
Source : Rfi.fr
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