Aliou Sall et ses acolytes ont bien fait de ne pas poursuivre en justice la chaîne publique britannique. Nos confrères de la BBC ont, dans leurs investigations qui ont impliqué plus d’une dizaine et d’éminents journalistes de la boite, découvert de quoi faire tomber un building. Des journalistes, avec qui PressAfrik échange depuis le début de l’affaire, sont catégoriques. Ils disposent d’un disque dur de plus de 200 Giga de données sans compter une importante paperasse qui retrace au détail prêt les opérations et magouilles entre Franck Timis, Aliou Sall ou Agritrans et même au-delà de ce dossier. «Nous avons de quoi faire des publications en plusieurs jets. Ceux qui disent que nous avons instruit à charge ne comprennent pas que nous avons été très fair-play. Les règles de la profession ont été scrupuleusement respectées. On ne peut pas traiter une enquête du genre à laquelle le frère d’un chef d’Etat et même tout un gouvernement sont mêlés sans prendre les précautions d’usage», a confié un confrère membre de la rédaction de BBC, qui a requis l’anonymat parce parlant sans l’aval de la direction.
Les confrères ont souligné que c’est toute une rédaction qui a travaillé sur le dossier en même temps que la journaliste Mayeni Jones qui l’a porté. Ils ne voulaient pas mettre en danger les journalistes sénégalais agents dans la boîte c’est pour cela que la diffusion a été confiée à une étrangère.
Nos confrères ont également révélé qu’ils ont travaillé sur bien d’autres dossiers explosifs au Sénégal et dans d’autres pays africains et c’est un comité éditorial qui décide du calendrier de diffusion.
"L'enquête a été bouclée bien avant la Présidentielle"Un autre journaliste de la chaîne britannique, qui s'est confié à PressAfrik, qui a eu à travailler sur le dossier, a confié que l’enquête a été bouclée bien avant la présidentielle du 24 février dernier. C’est à l’issue d’une réunion du comité éditorial et des responsables, qui ont participé aux investigations, qu’il a été décidé de différer la publication. «La direction de la BBC a estimé que compte tenu des éléments lourds et graves, cela pourrait avoir une incidence sur les élections et jamais ils ne prendraient cette responsabilité surtout que c’est une chaîne d’une puissance étrangère. Ceux qui pensent que BBC a voulu ou cherche à mettre le feu au Sénégal, c’est parce qu’ils n’ont rien compris ou il s’agit simplement de gesticulations de politiques qui veulent se faire remarquer».
Les confrères ont souligné que c’est toute une rédaction qui a travaillé sur le dossier en même temps que la journaliste Mayeni Jones qui l’a porté. Ils ne voulaient pas mettre en danger les journalistes sénégalais agents dans la boîte c’est pour cela que la diffusion a été confiée à une étrangère.
Nos confrères ont également révélé qu’ils ont travaillé sur bien d’autres dossiers explosifs au Sénégal et dans d’autres pays africains et c’est un comité éditorial qui décide du calendrier de diffusion.
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