La reprise de combats en Libye inquiète la Tunisie voisine. Les autorités ont pris des dispositions préventives afin de sécuriser la frontière et renforcer la présence militaire dans le sud-est du pays.
Moins de deux cents kilomètres séparent Tripoli, zone des combats, et la frontière tunisienne. Une proximité qui a poussé le ministère tunisien de la Défense à placer l’armée en état d’alerte afin d’anticiper d’éventuelles répercussions.
Des troupes militaires ont été envoyées en renfort aux postes frontaliers de Dhehiba et Ras Jedir. Le contrôle aérien et le système de surveillance ont été renforcés afin d’intercepter tout mouvement suspect. Une bonne partie des 460 kilomètres de frontière dispose de systèmes électroniques de contrôle le long d’une tranchée creusée récemment par l’armée. Un dispositif financé par Berlin et Washington.
Le pays redoute l’infiltration de groupes armés et craint un afflux de réfugiés. Pour l’heure, les douanes n’ont enregistré aucune augmentation de transit sur les points de passage. La situation en Libye a entraîné la prolongation pour un mois de l’état d’urgence sur tout le territoire.
En parallèle du renforcement de sa sécurité nationale, la Tunisie se positionne en médiatrice. Le ministère des Affaires étrangères exprime sa profonde inquiétude tout en appelant « toutes les parties libyennes à la retenue pour éviter l’escalade qui est de nature à accroître les souffrances du peuple libyen frère. »
Tunis appelle enfin au succès de la conférence nationale libyenne prévue en fin de semaine prochaine.
Moins de deux cents kilomètres séparent Tripoli, zone des combats, et la frontière tunisienne. Une proximité qui a poussé le ministère tunisien de la Défense à placer l’armée en état d’alerte afin d’anticiper d’éventuelles répercussions.
Des troupes militaires ont été envoyées en renfort aux postes frontaliers de Dhehiba et Ras Jedir. Le contrôle aérien et le système de surveillance ont été renforcés afin d’intercepter tout mouvement suspect. Une bonne partie des 460 kilomètres de frontière dispose de systèmes électroniques de contrôle le long d’une tranchée creusée récemment par l’armée. Un dispositif financé par Berlin et Washington.
Le pays redoute l’infiltration de groupes armés et craint un afflux de réfugiés. Pour l’heure, les douanes n’ont enregistré aucune augmentation de transit sur les points de passage. La situation en Libye a entraîné la prolongation pour un mois de l’état d’urgence sur tout le territoire.
En parallèle du renforcement de sa sécurité nationale, la Tunisie se positionne en médiatrice. Le ministère des Affaires étrangères exprime sa profonde inquiétude tout en appelant « toutes les parties libyennes à la retenue pour éviter l’escalade qui est de nature à accroître les souffrances du peuple libyen frère. »
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