Le ministre des Finances du Sénégal
Le communiqué du ministère de l’Economie et des Finances parvenu ce samedi 20 décembre à la rédaction de pressafrik.com a relève qu’à «l’issue de ce conseil d’administration, la deuxième revue du programme appuyé par l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE) a été concluante».
Toutefois, a noté ce communiqué, «le Conseil d’Administration a relevé que la situation économique du Sénégal a été difficile, particulièrement en 2008. Ces difficultés s’expliquent par l’envolée des prix internationaux des produits énergétiques et alimentaires depuis 2006».
Cette situation a conduit, selon la même source, le Gouvernement à accorder des subventions massives pour atténuer l’effet de ce choc exogène sur les populations, notamment les plus défavorisées. «Ces appuis ont atteint environ 7% du PIB sur la période 2006-2008 conduisant ainsi à la constitution d’instances de paiement vis-à-vis du secteur privé et à la dégradation de la balance des paiements, consécutive à la hausse de la facture des importations de produits énergétiques et alimentaires», a-t-elle précisé.
Les services du ministère de l’Economie et des Finances ont, ainsi, souligné que «malgré cette situation, le FMI a reconnu les efforts du Gouvernement pour améliorer la transparence budgétaire». En effet, ont-ils ajouté, une mission d’assistance technique du FMI a séjourné au Sénégal et a confirmé la fiabilité du système budgétaire. «Toutefois, des insuffisances ont été relevées et le Gouvernement s’est engagé à les corriger de manière urgente en vue de respecter les standards internationaux en matière de Finances Publiques», ont-ils signalé.
C’est ainsi que le communiqué a mentionné un certain nombre de mesures prises par l’Etat du Sénégal telles que : des actions visant à assainir les finances publiques, un audit approfondi des dépenses extrabudgétaires d’ici fin mars 2009 et une amélioration de l’élaboration de la loi de finances et de la situation d’exécution budgétaire.
«Avec la mise en œuvre de l’ensemble de ces mesures, le cadre macroéconomique sera assaini dès 2009 et l’activité économique devrait être soutenue malgré l’environnement international défavorable lié à la crise financière», ont assuré les services sous tutelle de Abdoulaye Diop, ministre de l’Economie et des Finances.
Le communiqué a, par ailleurs, indiqué que «le taux de croissance du PIB devrait progresser de 5,2% en 2009 et est projeté à près de 6% à moyen terme. Le déficit public serait maintenu à moins de 3% du PIB en 2009 et à environ 4% du PIB à moyen terme en vue de préserver la viabilité de la dette publique déjà consacrée et reconnue par le FMI, malgré la conjoncture économique difficile».
Toutefois, a noté ce communiqué, «le Conseil d’Administration a relevé que la situation économique du Sénégal a été difficile, particulièrement en 2008. Ces difficultés s’expliquent par l’envolée des prix internationaux des produits énergétiques et alimentaires depuis 2006».
Cette situation a conduit, selon la même source, le Gouvernement à accorder des subventions massives pour atténuer l’effet de ce choc exogène sur les populations, notamment les plus défavorisées. «Ces appuis ont atteint environ 7% du PIB sur la période 2006-2008 conduisant ainsi à la constitution d’instances de paiement vis-à-vis du secteur privé et à la dégradation de la balance des paiements, consécutive à la hausse de la facture des importations de produits énergétiques et alimentaires», a-t-elle précisé.
Les services du ministère de l’Economie et des Finances ont, ainsi, souligné que «malgré cette situation, le FMI a reconnu les efforts du Gouvernement pour améliorer la transparence budgétaire». En effet, ont-ils ajouté, une mission d’assistance technique du FMI a séjourné au Sénégal et a confirmé la fiabilité du système budgétaire. «Toutefois, des insuffisances ont été relevées et le Gouvernement s’est engagé à les corriger de manière urgente en vue de respecter les standards internationaux en matière de Finances Publiques», ont-ils signalé.
C’est ainsi que le communiqué a mentionné un certain nombre de mesures prises par l’Etat du Sénégal telles que : des actions visant à assainir les finances publiques, un audit approfondi des dépenses extrabudgétaires d’ici fin mars 2009 et une amélioration de l’élaboration de la loi de finances et de la situation d’exécution budgétaire.
«Avec la mise en œuvre de l’ensemble de ces mesures, le cadre macroéconomique sera assaini dès 2009 et l’activité économique devrait être soutenue malgré l’environnement international défavorable lié à la crise financière», ont assuré les services sous tutelle de Abdoulaye Diop, ministre de l’Economie et des Finances.
Le communiqué a, par ailleurs, indiqué que «le taux de croissance du PIB devrait progresser de 5,2% en 2009 et est projeté à près de 6% à moyen terme. Le déficit public serait maintenu à moins de 3% du PIB en 2009 et à environ 4% du PIB à moyen terme en vue de préserver la viabilité de la dette publique déjà consacrée et reconnue par le FMI, malgré la conjoncture économique difficile».
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