Au Maroc, les candidats à la régularisation devront répondre à des critères précis : vivre depuis au moins cinq ans sur le territoire marocain, exercer un travail rémunéré depuis deux ans ou prouver d’au moins deux années de vie commune avec leur conjoint marocain.
Ces critères, définis unilatéralement par le gouvernement, sont jugés stricts par les associations de migrants. Selon Hachim Rachidi, secrétaire général du Gadem, le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants, la majorité des sans-papiers pourrait être écartée de cette vague de régularisation. « L’essentiel des personnes régularisées seront des personnes venant d’Europe. En revanche, s’il y a une souplesse sur les critères, les migrants qui viennent d’Afrique subsaharienne ou d’Asie, notamment des Philippines, devraient pouvoir en bénéficier, espère Hachim Rachidi. Notre souci, en tant qu’organisation de soutien et d’accompagnement, c’est de faire en sorte que les plus démunis, ceux qui ont vraiment besoin de la régularisation, puissent en bénéficier. »
Cette campagne de régularisation s’étalera jusqu’en décembre. Dès demain, les organisations d’aide aux migrants et de défense des droits de l’homme se réuniront pour faire le point sur la bonne application de ce qu’ils considèrent comme une avancée de la politique migratoire marocaine.
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