Dès l'aube, une dizaine de routes avaient été coupées par les indépendantistes radicaux des Comités de défense de la République (CDR) en Catalogne, dont les autoroutes AP7 et A2, d'importantes voies d'accès à Barcelone ainsi que des axes névralgiques de la métropole catalane, a indiqué le service de gestion du trafic de la région. Un conseil des ministres doit se tenir en milieu de matinée à Barcelone.
La politique de la main tendue, c'est bien la stratégie mise en place par le président du gouvernement espagnol vis-à-vis des séparatistes catalans, rapporte notre correspondant à Madrid, François Musseau. Dialoguer, négocier, trouver des accords, c'est l'intention de Pedro Sánchez qui gouverne depuis quelques mois sous la menace d'une tentative de sécession unilatérale de la part du pouvoir régional en Catalogne.
Du côté du gouvernement central, on essaie de contenter l'adversaire, par exemple en promettant 85 millions d'euros pour moderniser les routes catalanes. On parle aussi d'améliorer les infrastructures ferroviaires et portuaires.
Du côté de l'exécutif catalan, on a quelque peu atténué les appels à un divorce ; quatre des leaders séparatistes en prison ont cessé leur grève de la faim.
La politique de la main tendue, c'est bien la stratégie mise en place par le président du gouvernement espagnol vis-à-vis des séparatistes catalans, rapporte notre correspondant à Madrid, François Musseau. Dialoguer, négocier, trouver des accords, c'est l'intention de Pedro Sánchez qui gouverne depuis quelques mois sous la menace d'une tentative de sécession unilatérale de la part du pouvoir régional en Catalogne.
Du côté du gouvernement central, on essaie de contenter l'adversaire, par exemple en promettant 85 millions d'euros pour moderniser les routes catalanes. On parle aussi d'améliorer les infrastructures ferroviaires et portuaires.
Du côté de l'exécutif catalan, on a quelque peu atténué les appels à un divorce ; quatre des leaders séparatistes en prison ont cessé leur grève de la faim.
Pedro Sanchez a rencontré jeudi soir Quim Torra, président indépendaniste de la Catalogne et à l'issue de cette rencontre un communiqué affirmant la volonté commune d'un « dialogue effectif » a été publié.
Chacun fait donc des gestes d'apaisement. Pour Pedro Sánchez, c'est d'autant plus important que sans l'appui des indépendantistes catalans au Parlement, il ne pourra pas boucler son budget annuel. Et s'il n'y parvient pas, alors il sera condamné à convoquer des élections anticipées pour le printemps. Pour le chef du gouvernement, s'entendre avec les séparatistes est donc directement lié à sa survie politique.
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