La vie des populations des quartiers HLM et Ouagou Niayes sont sérieusement menacées par le grand canal qui traverse une cinquantaine de maisons, exhibées à un échappement de gaz toxique. L’alarme a été sonnée ce jeudi par le préfet de Dakar, Ibrahima Sakho, lors d’une descente dans la zone en question. L’énorme canal de 08 km de distance et de 1,80 m de diamètre évacuant les eaux usées des quartiers HLM, Ouagou niayes, Point E, Fann, vers le site de traitement de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), constitue une véritable « bombe humaine ». La première cause semble être le dépassement de la durée de vie de ce collecteur. « Il était conçu pour une durée de vie de trente ans, mais il en a 70 aujourd’hui », a informé sur les colonnes de "L'Observateur", le directeur de l’exploitation de l’ONAS, Ousmane Camara qui poursuit « aujourd’hui, il se pose un risque réel de santé pour les populations compte tenu de la vétusté du collecte qui peut éclater à tout moment ». En plus de cela, ce collecteur peut aussi constituer une source d’affaissements d’immeubles dans ces quartiers cités. « S’il y a une explosion aujourd’hui sur ce collecteur due à l’hydrogène sulfureux (H2s), un gaz mortel au bout d’une minute d’inhalation, la catastrophe qu’on imagine pourrait toucher environ 300.000 personnes », a constaté le directeur de la protection civile, Mar Lô.
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