Invité de l’émission Grand Jury sur Radio futur média (Rfm), de ce 18 août, Thierno Alassane Sall n’a pas manqué de donner son avis sur la situation fiscale des entreprises. Le chef de fil du parti République des Valeurs (Rv) a estimé que les dettes fiscales sont faites pour être payées. Cependant, il a déclaré que : « Le modèle économique des entreprises de presse au Sénégal n’est pas un modèle viable ».
D'emblée, Thierno Alassane Sall a estimé que la presse a joué une rôle crucial dans la vie démocratique de notre pays. « Si le Sénégal a pu être un pays en paix qui a enregistré des progrès démocratiques, la presse en a joué un rôle. Je ne dis pas qu’elle est la seule actrice » a-t-il avancé.
D’après M. Sall, les médias dits publics ont longtemps été sous l’influence des régimes. « Ça fait longtemps que je n'ai pu accéder à la RTS. Les rares fois que j’ai passé là-bas, c’est parce que j’étais candidat (mon temps d’antenne) » fait-il savoir.
« Elle (Rts) a été foncièrement privatisée par le parti au pouvoir » a regretté l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.
Pour Thierno Alassane Sall, la presse privée a joué un rôle salvateur, un rôle de service public. Sans ce rôle, dit-il, «on allait avoir des situations où le pays aurait pu basculer ».
« Je me rappelle le 23 juin 2011, sans le rôle d’éclairage phares, de relais de la presse qui a permis d’éclairer l’opinion des Sénégalais et des Sénégalaises. Le débat aurait été vicieux et peut-être le pays aurait basculé vers des lendemains incertains. Parce qu’il est clair que les gens n’auraient accepté la dévolution monarchique du pouvoir. Mais sans ce débat là peut-être que l’Assemblée aurait voté la loi. Donc la presse joue un rôle de service public nécessaire comme l’éducation nationale comme la santé et je crois que c’est pourquoi on l’appelle quatrième pouvoir » s'est souvenu l’ancien ministre du Pétrole sous Macky Sall.
Qui d'ajouter : « On y injecte de l’argent sans y attendre d’autres résultats que la stabilité et la force du pays ».
De l’avis du président du RV, un pays est fort parce qu’il a une presse forte.
Mais il a reconnu que dans ces conditions où nous sommes le modèle n’est pas si viable que ça. « Notre économie actuelle ne permet pas de donner suffisamment de publicité et de ressources à la presse. D’ailleurs, avec l’inclusion des technologies de l’information et des réseaux sociaux. La presse traditionnelle a de plus en plus du mal à accrocher. Les gens font maintenant beaucoup plus de publicité sur tik tok YouTube etc… » a-t-il constaté. Non sans inviter les gens à « s'assoir et discuter ».
Thierno Alassane Sall a révélé qu’il connait « des entreprises de presse qui sont du domaine public qui sont dans la même situation ».
Il a rappelé que : « La poste et d’autres sont dans des situations beaucoup plus catastrophiques. Je rappelle qu’à la poste, la masse salariale fait 250% de chiffres d’affaires. Donc ça veut dire toutes les autres cotisations sociales, les impôts, les Tva c’est l’Etat qui supporte directement ou indirectement. Contrairement à la réglementation nationale, l’Etat injecte de l’argent dans des entreprises comme l’Aps » a souligné le leader du RV.
« Pendant des années la presse a refusé de faire son autocritique. Pratiquement chaque média avec son correspondant « politique » qui défendait un parti politique de l’opposition. C’est la première fois au Sénégal. Et les gens ont refusé de regarder ça. C’était facile de pénétrer la presse pour ainsi dire prendre en otage la presse et en faire notre porte voix » a déploré M. Sall.
Le candidat malheureux de la dernière élection présidentielle a constaté pour le déplorer qu’« il y avait des chroniques, même des émissions religieuses qui étaient des tribunes politiques ».
Pour Thierno Alassane Sall, « Les nouveaux dirigeants ne veulent pas que cela se reproduise. C’est pourquoi ils ne vont pas laisser perpétuer ces genres de pratiques ».
D'emblée, Thierno Alassane Sall a estimé que la presse a joué une rôle crucial dans la vie démocratique de notre pays. « Si le Sénégal a pu être un pays en paix qui a enregistré des progrès démocratiques, la presse en a joué un rôle. Je ne dis pas qu’elle est la seule actrice » a-t-il avancé.
D’après M. Sall, les médias dits publics ont longtemps été sous l’influence des régimes. « Ça fait longtemps que je n'ai pu accéder à la RTS. Les rares fois que j’ai passé là-bas, c’est parce que j’étais candidat (mon temps d’antenne) » fait-il savoir.
« Elle (Rts) a été foncièrement privatisée par le parti au pouvoir » a regretté l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.
Pour Thierno Alassane Sall, la presse privée a joué un rôle salvateur, un rôle de service public. Sans ce rôle, dit-il, «on allait avoir des situations où le pays aurait pu basculer ».
« Je me rappelle le 23 juin 2011, sans le rôle d’éclairage phares, de relais de la presse qui a permis d’éclairer l’opinion des Sénégalais et des Sénégalaises. Le débat aurait été vicieux et peut-être le pays aurait basculé vers des lendemains incertains. Parce qu’il est clair que les gens n’auraient accepté la dévolution monarchique du pouvoir. Mais sans ce débat là peut-être que l’Assemblée aurait voté la loi. Donc la presse joue un rôle de service public nécessaire comme l’éducation nationale comme la santé et je crois que c’est pourquoi on l’appelle quatrième pouvoir » s'est souvenu l’ancien ministre du Pétrole sous Macky Sall.
Qui d'ajouter : « On y injecte de l’argent sans y attendre d’autres résultats que la stabilité et la force du pays ».
De l’avis du président du RV, un pays est fort parce qu’il a une presse forte.
Mais il a reconnu que dans ces conditions où nous sommes le modèle n’est pas si viable que ça. « Notre économie actuelle ne permet pas de donner suffisamment de publicité et de ressources à la presse. D’ailleurs, avec l’inclusion des technologies de l’information et des réseaux sociaux. La presse traditionnelle a de plus en plus du mal à accrocher. Les gens font maintenant beaucoup plus de publicité sur tik tok YouTube etc… » a-t-il constaté. Non sans inviter les gens à « s'assoir et discuter ».
Thierno Alassane Sall a révélé qu’il connait « des entreprises de presse qui sont du domaine public qui sont dans la même situation ».
Il a rappelé que : « La poste et d’autres sont dans des situations beaucoup plus catastrophiques. Je rappelle qu’à la poste, la masse salariale fait 250% de chiffres d’affaires. Donc ça veut dire toutes les autres cotisations sociales, les impôts, les Tva c’est l’Etat qui supporte directement ou indirectement. Contrairement à la réglementation nationale, l’Etat injecte de l’argent dans des entreprises comme l’Aps » a souligné le leader du RV.
« Pendant des années la presse a refusé de faire son autocritique. Pratiquement chaque média avec son correspondant « politique » qui défendait un parti politique de l’opposition. C’est la première fois au Sénégal. Et les gens ont refusé de regarder ça. C’était facile de pénétrer la presse pour ainsi dire prendre en otage la presse et en faire notre porte voix » a déploré M. Sall.
Le candidat malheureux de la dernière élection présidentielle a constaté pour le déplorer qu’« il y avait des chroniques, même des émissions religieuses qui étaient des tribunes politiques ».
Pour Thierno Alassane Sall, « Les nouveaux dirigeants ne veulent pas que cela se reproduise. C’est pourquoi ils ne vont pas laisser perpétuer ces genres de pratiques ».
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