Dimanche 14 février au soir, les Hongrois ne pourront plus capter les ondes de Klubradio. La première station de radio indépendante de Hongrie va cesser d’émettre après avoir été déboutée de son appel pour garder sa licence.
Le responsable de cette radio, au contenu souvent critique du gouvernement souverainiste de Viktor Orban, a dénoncé « une décision honteuse et lâche » du tribunal municipal de Budapest. « Nous déposerons un ultime recours auprès de la Cour suprême », a déclaré Andras Arato, promettant de continuer le travail sur Internet et invitant les auditeurs à « soutenir [la radio] ». « Dans une dictature, il n’y a pas de place pour les voix libres », a réagi, amer, un des présentateurs, Janos Desi, dénonçant une nouvelle atteinte à la liberté de la presse dans ce pays de l’Union européenne (UE).
« Encore un jour triste pour la liberté des médias »
Suspendre Klubradio constituerait un « signal très inquiétant en termes de pluralisme et d’indépendance des médias », a averti mardi la diplomatie française. Il s’agit là d’un nouveau revers pour les médias indépendants hongrois, sous pression depuis le retour au pouvoir, en 2010, de M. Orban. Klubradio, qui a commencé à émettre dans les années 1990, a été confrontée ces dernières années à une série d’obstacles et de batailles juridiques pour pouvoir rester à l’antenne.
Pendant ce temps, la presse publique est accusée d’avoir été transformée en outil de propagande. « Une autre voix réduite au silence en Hongrie. Encore un jour triste pour la liberté des médias », a commenté sur Twitter la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic.
La Hongrie occupe actuellement la 89e place (sur 180) au classement mondial de la liberté de la presse publié par l’ONG Reporters sans frontières. Elle était 23e lorsque M. Orban est revenu au pouvoir. Fin 2018, Bruxelles a déclenché une procédure exceptionnelle pour risque de « violation grave » des valeurs de l’UE, dénonçant notamment l’appauvrissement du pluralisme médiatique en Hongrie.
Le responsable de cette radio, au contenu souvent critique du gouvernement souverainiste de Viktor Orban, a dénoncé « une décision honteuse et lâche » du tribunal municipal de Budapest. « Nous déposerons un ultime recours auprès de la Cour suprême », a déclaré Andras Arato, promettant de continuer le travail sur Internet et invitant les auditeurs à « soutenir [la radio] ». « Dans une dictature, il n’y a pas de place pour les voix libres », a réagi, amer, un des présentateurs, Janos Desi, dénonçant une nouvelle atteinte à la liberté de la presse dans ce pays de l’Union européenne (UE).
« Encore un jour triste pour la liberté des médias »
Suspendre Klubradio constituerait un « signal très inquiétant en termes de pluralisme et d’indépendance des médias », a averti mardi la diplomatie française. Il s’agit là d’un nouveau revers pour les médias indépendants hongrois, sous pression depuis le retour au pouvoir, en 2010, de M. Orban. Klubradio, qui a commencé à émettre dans les années 1990, a été confrontée ces dernières années à une série d’obstacles et de batailles juridiques pour pouvoir rester à l’antenne.
Pendant ce temps, la presse publique est accusée d’avoir été transformée en outil de propagande. « Une autre voix réduite au silence en Hongrie. Encore un jour triste pour la liberté des médias », a commenté sur Twitter la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic.
La Hongrie occupe actuellement la 89e place (sur 180) au classement mondial de la liberté de la presse publié par l’ONG Reporters sans frontières. Elle était 23e lorsque M. Orban est revenu au pouvoir. Fin 2018, Bruxelles a déclenché une procédure exceptionnelle pour risque de « violation grave » des valeurs de l’UE, dénonçant notamment l’appauvrissement du pluralisme médiatique en Hongrie.
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