L’Agence de régulation des postes et des télécommunications (Artp) a réfuté en bloc les arguments présentés par la Sonatel selon lesquels « les conditions de la licence 4G ne permettent pas de créer de la valeur au vu de son benchmark ». En effet, cette société cite deux pays (Guinée Bissau et Maroc) dans son communiqué alors que l’Artp fonde son analyse sur plus de 20 pays. Pour le régulateur, Orange donne une information erronée sur le prix de la licence au Maroc (30 milliards de F CFA) alors que le prix minimum avec les frais de réaménagement de spectre était de 48 milliards de F CFA. Qui plus, estime t-on du coté de l’Artp, Orange fait référence au Maroc au prix payé par le 2e et 3e opérateur. Or, le premier opérateur en parts de marché paye l’équivalent de 81 milliards de F CFA (frais de réaménagement de spectre inclus).
La méthode de benchmark de la Sonatel s’appuie sur les écarts de Pib entre le Maroc et le Sénégal. Or, l’indicateur de référence pour le marché des télécoms est l’Arpu (Average revenue per user) et non le Pib. L’écart d’Arpu entre le Maroc et le Sénégal est nettement moins moindre que l’écard de Pib. Sonatel indique des écarts de Pib de 3,5 mais l’écart d’Arpu n’est que de 1,2. C’est dire que la méthode de Orange ne prend pas en compte la quantité du spectre attribué.
Par conséquent, l’instance de régulation juge les analyses présentées par Orange erronées et ses conclusions infondées. Sur la base de la quantité de spectre proposer de la duré de la licence, l’Artp considère que la valeur par benchmark est significativement supérieure au prix de réserve de 30 milliards proposés pour le lot minimum dans le cadre l’enchère 4G, livre « Libération ».
La méthode de benchmark de la Sonatel s’appuie sur les écarts de Pib entre le Maroc et le Sénégal. Or, l’indicateur de référence pour le marché des télécoms est l’Arpu (Average revenue per user) et non le Pib. L’écart d’Arpu entre le Maroc et le Sénégal est nettement moins moindre que l’écard de Pib. Sonatel indique des écarts de Pib de 3,5 mais l’écart d’Arpu n’est que de 1,2. C’est dire que la méthode de Orange ne prend pas en compte la quantité du spectre attribué.
Par conséquent, l’instance de régulation juge les analyses présentées par Orange erronées et ses conclusions infondées. Sur la base de la quantité de spectre proposer de la duré de la licence, l’Artp considère que la valeur par benchmark est significativement supérieure au prix de réserve de 30 milliards proposés pour le lot minimum dans le cadre l’enchère 4G, livre « Libération ».
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