Amnesty International et la Fédération internationale pour la Planification Familiale (IPPF) ont fait une déclaré, ce mercredi pour inviter les autorités guinéennes prendre des mesures immédiates pour garantir une enquête approfondie et impartiale sur les récents viols et agressions sexuelles suivis de meurtres. Il demande également plus d’efforts pour combattre la violence sexuelle en renforçant la prévention, soutenant l’accès des victimes à la justice et adoptant une loi spéciale sur la violence à l’égard des femmes. Selon Amnesty International, plus de 331 cas de viols ont été rapportés depuis le début de l’année.
« Les autorités guinéennes doivent prendre des mesures immédiates pour garantir une enquête approfondie et impartiale sur les récents viols et agressions sexuelles suivis de meurtres commis en l'espace de huit jours seulement et traduire leurs auteurs en justice, ont déclaré Amnesty International et la Fédération internationale pour la Planification Familiale (IPPF) aujourd'hui. Elles doivent également augmenter leurs efforts pour combattre la violence sexuelle en renforçant la prévention, soutenant l’accès des victimes à la justice et adoptant une loi spéciale sur la violence à l’égard des femmes », note Amnesty International.
« Entre le 25 novembre et le 2 décembre, six filles de trois à 16 ans et une femme ont été sexuellement agressées et certaines violées. Deux des filles sont mortes à cause de la violence. Les récits de viols sont fréquents en Guinée. Les autorités doivent de manière urgente renforcer leurs efforts de prévention et de lutte contre la violence sexuelle en Guinée, » a déclaré Samira Daoud, directrice d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Marie-Evelyne Petrus-Barry, Directrice du Bureau Afrique de l’IPPF, invite les autorités a menées sans délai les enquêtes sur les auteurs de ces viols en toute indépendance et impartialité et que tout responsable soit traduit en justice.
Depuis le début de l’année, l’OPROGEM et la Brigade spécial de protection des personnes vulnérables (BSPPV) ont traité 331 cas de viols. En 2020 seulement, ils ont traité 374 cas de viol, un nombre qui reflète seulement la partie visible de l'iceberg selon plusieurs ONGs travaillant dans le domaine de la lutte contre les violences sexuelles, des journalistes, la police et la gendarmerie. Cela est dû à la stigmatisation associée au viol en Guinée, ce qui souvent conduit, non pas à signaler le crime et déposer des plaintes mais souvent à des médiations et des règlements à l'amiable entre les victimes ou leurs familles et les présumés auteurs ou leurs familles.
Les récents cas de viols font suite à un autre crime ayant provoqué le mois dernier une vive réaction dans le pays.
« Malgré cela, la persistance des viols, notamment de filles, appelle à des efforts beaucoup plus importants pour sensibiliser l’ensemble de la société pour prévenir la violence sexuelle, protéger les victimes, leur permettre d’accéder à la justice, d’obtenir réparation, et de traduire les auteurs en justice. Cela passe notamment mais pas seulement, par l’adoption d’une loi spéciale sur la violence à l’égard des femmes comme recommandé par la Convention Internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, » a conclu Marie-Evelyne Petrus-Barry.
« Les autorités guinéennes doivent prendre des mesures immédiates pour garantir une enquête approfondie et impartiale sur les récents viols et agressions sexuelles suivis de meurtres commis en l'espace de huit jours seulement et traduire leurs auteurs en justice, ont déclaré Amnesty International et la Fédération internationale pour la Planification Familiale (IPPF) aujourd'hui. Elles doivent également augmenter leurs efforts pour combattre la violence sexuelle en renforçant la prévention, soutenant l’accès des victimes à la justice et adoptant une loi spéciale sur la violence à l’égard des femmes », note Amnesty International.
« Entre le 25 novembre et le 2 décembre, six filles de trois à 16 ans et une femme ont été sexuellement agressées et certaines violées. Deux des filles sont mortes à cause de la violence. Les récits de viols sont fréquents en Guinée. Les autorités doivent de manière urgente renforcer leurs efforts de prévention et de lutte contre la violence sexuelle en Guinée, » a déclaré Samira Daoud, directrice d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Marie-Evelyne Petrus-Barry, Directrice du Bureau Afrique de l’IPPF, invite les autorités a menées sans délai les enquêtes sur les auteurs de ces viols en toute indépendance et impartialité et que tout responsable soit traduit en justice.
Depuis le début de l’année, l’OPROGEM et la Brigade spécial de protection des personnes vulnérables (BSPPV) ont traité 331 cas de viols. En 2020 seulement, ils ont traité 374 cas de viol, un nombre qui reflète seulement la partie visible de l'iceberg selon plusieurs ONGs travaillant dans le domaine de la lutte contre les violences sexuelles, des journalistes, la police et la gendarmerie. Cela est dû à la stigmatisation associée au viol en Guinée, ce qui souvent conduit, non pas à signaler le crime et déposer des plaintes mais souvent à des médiations et des règlements à l'amiable entre les victimes ou leurs familles et les présumés auteurs ou leurs familles.
Les récents cas de viols font suite à un autre crime ayant provoqué le mois dernier une vive réaction dans le pays.
« Malgré cela, la persistance des viols, notamment de filles, appelle à des efforts beaucoup plus importants pour sensibiliser l’ensemble de la société pour prévenir la violence sexuelle, protéger les victimes, leur permettre d’accéder à la justice, d’obtenir réparation, et de traduire les auteurs en justice. Cela passe notamment mais pas seulement, par l’adoption d’une loi spéciale sur la violence à l’égard des femmes comme recommandé par la Convention Internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, » a conclu Marie-Evelyne Petrus-Barry.
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