Paris a, pourtant nié toute négociation avec AQMI. Ce lundi, le chef de file de Al-Qaïda l’a démenti en soutenant que des discussions étaient en cours avant l'opération militaire menée il y a 10 jours et qui serait la cause de la mort de l’humanitaire français. «Honte à la France et à son Président, qui a lancé son raid alors que des négociations étaient en cours », a affirmé le chef d'AQMI dans un message audio dont des extraits avaient déjà été diffusés le 25 juillet par la chaîne al-Jazira pour annoncer l'exécution de l'humanitaire et repris par Rfi.
«Nous n'avons jamais eu de revendications précises. Ils ont même refusé toute discussion pour permettre l'acheminement de médicaments dont Michel Germaneau avait besoin pour ses problèmes cardiaques », avait juré le ministre français de la Défense, Hervé Morin.
Selon Rfi, dans la version complète du message, le chef d'AQMI, Abdelmalek Droudkal, a également confirmé que six membres de son groupe avaient été tués lors de l'opération lancée par l'armée mauritanienne contre des repères d'AQMI dans le désert malien, avec le soutien logistique de la France qui voulait tenter de libérer l'otage.
A noter que Michel Germaneau était détenu par une cellule d'AQMI dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, décrit comme « violent et brutal », qui avait déjà exécuté, il y a 13 mois, un otage britannique, Edwin Dyer, enlevé six mois auparavant. Londres avait refusé de céder aux exigences d'AQMI, qui réclamait des Britanniques qu'ils oeuvrent à la libération de plusieurs membres de l'organisation prisonniers dans des pays du Sahel.
«Nous n'avons jamais eu de revendications précises. Ils ont même refusé toute discussion pour permettre l'acheminement de médicaments dont Michel Germaneau avait besoin pour ses problèmes cardiaques », avait juré le ministre français de la Défense, Hervé Morin.
Selon Rfi, dans la version complète du message, le chef d'AQMI, Abdelmalek Droudkal, a également confirmé que six membres de son groupe avaient été tués lors de l'opération lancée par l'armée mauritanienne contre des repères d'AQMI dans le désert malien, avec le soutien logistique de la France qui voulait tenter de libérer l'otage.
A noter que Michel Germaneau était détenu par une cellule d'AQMI dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, décrit comme « violent et brutal », qui avait déjà exécuté, il y a 13 mois, un otage britannique, Edwin Dyer, enlevé six mois auparavant. Londres avait refusé de céder aux exigences d'AQMI, qui réclamait des Britanniques qu'ils oeuvrent à la libération de plusieurs membres de l'organisation prisonniers dans des pays du Sahel.
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