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Abdoul Mbaye cogne Pape Omar Sakho et étale les "errements" du Conseil constitutionnel

Après avoir passé en revue le procès verbal du Conseil constitutionnel, l’ancien Premier ministre et président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a fait face à la presse pour exposer «les errements» des sept sages. Il se dit convaincu que «le Conseil constitutionnel n’a pas procédé à une vérification des parrainages». Il a, ainsi, étalé les raisons de cette assertion.



Abdoul Mbaye cogne Pape Omar Sakho et étale les "errements" du Conseil constitutionnel
C’est par une véritable opération de démonstration avec vidéo projecteur et commentaires à l’appui que l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a tenté de prouver qu’il n’y a pas véritablement eu une vérification des parrainages. Pour Abdoul Mbaye, il y a eu pire que de la mascarade et une violation flagrante de la Constitution, de la loi organique instituant le Conseil constitutionnel.
 
Dans la projection, il ressort une seule erreur sur l’écriture du nom de «Fatma Massere». En effet, «Massere» a été écrit au lieu de «Massare». Un lapsus suffisant pour prononcer «un rejet définitif alors que le parrain électeur est identifié et sa signature disponible», a-t-il relaté. Abdoul Mbaye a mentionné des erreurs du genre qui ont servi à justifier le rejet de plus de 8000 signatures sur les 57947 parrains que ACT avait remis au Conseil constitutionnel.
 
Le président de ACT est catégorique. «Le Conseil constitutionnel n’a pas réellement procédé à une vérification des parrainages au sens de la Constitution». Il prend, à cet effet, pour cible le président de l’institution, Pape Omar Sakho : «l’examen des méthodes mises en œuvre par le Conseil constitutionnel pour effectuer le contrôle permet d’affirmer que ce dernier ne respect pas la Constitution, ni dans son texte encore moins dans son esprit». L’ancien Premier ministre d’embrayer sur un autre axe. «Les procès verbaux de vérification des parrainages de chaque candidat signés par le président du Conseil constitutionnel sont faux non par défaut de traitement, mais intentionnellement faux, dans la mesure où ils présentent comme non-inscrits sur les listes électorales des citoyens dûment identifiés et dont ils savent déjà qu’ils le sont car disposant du fichier électoral», a déclaré Abdoul Mbaye. 

Jean Louis DJIBA

Mardi 8 Janvier 2019 - 11:42


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