La justice française a donc annoncé, ce jeudi 1er juin, l'ouverture d'une enquête préliminaire dans une affaire immobilière impliquant Richard Ferrand, un ministre proche du président Emmanuel Macron. La semaine dernière, la presse a notamment révélé que la compagne de M. Ferrand avait bénéficié de l'attribution d'un marché de location d'une mutuelle d'assurance quand il en était le directeur général (1998-2012).
« Recueillir tout élément permettant une analyse complète des faits »
Après ces révélations, le procureur de Brest avait estimé que les faits ne constituaient pas une infraction et ne permettaient pas d'ouvrir une enquête. « Après analyse des éléments complémentaires », il a toutefois annoncé qu'il saisissait la police d'une enquête préliminaire. « Cette enquête aura pour but de recueillir tout élément permettant une analyse complète des faits et de rechercher si ceux-ci sont susceptibles ou non de constituer une infraction pénale en matière de manquement au devoir de probité et aux règles spécifiques du code de la mutualité », a ajouté Eric Mathais dans son communiqué.
Mercredi, l'association anticorruption Anticor a porté plainte contre X à Brest sur le fondement du délit d'abus de confiance dans l'affaire immobilière. La plainte de l'association vise « Richard Ferrand, mais également les membres du conseil d'administration des Mutuelles de Bretagne (qu'il dirigeait) ainsi que la bénéficiaire de l'opération, à savoir la compagne de M. Ferrand », a précisé le président de l'association Jean-Christophe Picard.
Le ministre fragilisé
Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, a vigoureusement démenti toute irrégularité et a exclu de démissionner. Mais en plein chantier sur l'éthique dans la vie politique, cette affaire a fragilisé l'ex-socialiste rallié de la première heure à Emmanuel Macron, même s'il a reçu le soutien du président et du Premier ministre. Le chef de l'Etat a ainsi appelé mercredi en Conseil des ministres « à la solidarité ».
« Recueillir tout élément permettant une analyse complète des faits »
Après ces révélations, le procureur de Brest avait estimé que les faits ne constituaient pas une infraction et ne permettaient pas d'ouvrir une enquête. « Après analyse des éléments complémentaires », il a toutefois annoncé qu'il saisissait la police d'une enquête préliminaire. « Cette enquête aura pour but de recueillir tout élément permettant une analyse complète des faits et de rechercher si ceux-ci sont susceptibles ou non de constituer une infraction pénale en matière de manquement au devoir de probité et aux règles spécifiques du code de la mutualité », a ajouté Eric Mathais dans son communiqué.
Mercredi, l'association anticorruption Anticor a porté plainte contre X à Brest sur le fondement du délit d'abus de confiance dans l'affaire immobilière. La plainte de l'association vise « Richard Ferrand, mais également les membres du conseil d'administration des Mutuelles de Bretagne (qu'il dirigeait) ainsi que la bénéficiaire de l'opération, à savoir la compagne de M. Ferrand », a précisé le président de l'association Jean-Christophe Picard.
Le ministre fragilisé
Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, a vigoureusement démenti toute irrégularité et a exclu de démissionner. Mais en plein chantier sur l'éthique dans la vie politique, cette affaire a fragilisé l'ex-socialiste rallié de la première heure à Emmanuel Macron, même s'il a reçu le soutien du président et du Premier ministre. Le chef de l'Etat a ainsi appelé mercredi en Conseil des ministres « à la solidarité ».
Autres articles
-
France: Élisabeth Borne, Manuel Valls, Gérald Darmanin..., le gouvernement de François Bayrou dévoilé
-
La Turquie encourage le retour au pays des réfugiés syriens après la chute de Bachar el-Assad
-
Urgent / France : Le gouvernement de Michel Barnier tombe après le vote d'une motion de censure à l'Assemblée
-
Les États-Unis ont achevé le retrait militaire de leur dernière base au Niger
-
Urgent : le Premier ministre Gabriel Attal remettra « demain sa démission au président »