Les habitants du quartier Hann Montagne 6 dans la commune de Hann Bel-Air (Dakar) ont envahi massivement les rues de la commune ce mercredi, en brûlant des pneus et en barrant les voies publiques. Ils ont fait face aux forces de l'ordre pour dire niet au bradage de leur seul espace public. Lors des échauffourées, ils se sont échangés des tirs de grenades lacrymogènes et jets de pierres. Très en colère, les manifestants ne comptent pas reculer d’un iota tant que le problème n’est pas réglé. Par ailleurs, ils exigent la libération immédiate et sans condition d’un des leurs arrêté mardi, dans le cadre de cette affaire.
« Tout a débuté depuis hier lundi, quand ils sont venus arrêter notre délégué de quartier du nom de Maoudo Dieng. Parce qu’il s’est opposé tout simplement à l’occupation de notre seul espace public où les lutteurs, les footballeurs, les jeunes, se regroupent pour faire du sport ou pour se reposer. C’est le seul espace qui nous reste. Avant le décès du maire Idrissa Diallo, ce problème était là. A l'origine, un promoteur sorti de nulle part qui voulait s’accaparer du terrain. Il n’y a pas longtemps, j’ai eu l’écho comme de l'implantation d'une auberge dans ce terrain. Peu importe le contenu du projet, c’est la population qui ne veut pas l’utilisation de cette espace à des fins personnels », a indiqué Pape Bocar Mbengue, habitant du quartier Hann Montagne 6, commune de Hann Bel-Air.
Mieux poursuit M. Mbengue : « Ce que nous voulons, c'est qu’on nous laisse avec notre terrain. C’est le seul espace qui nous reste. Si on perd cet espace, nous serons complètement fermés. La population n’a même pas besoin du contenu du projet. Et tant que le promoteur ne recule pas, la population ne va pas reculer. Nous demandons également à ce que Maoudo Dieng soit libéré le plus rapidement possible. Il n’a rien fait. Son seul tort parce qu’il défend la population, et s’oppose au projet », a-t-il pesté.
« Depuis ce matin, a-t-il déploré, la police est en train de charger la population. Nous avons interpellé les autorités comme le maire de la commune de Hann Bel Air et de Dalifor. Si nous en sommes là, c’est parce qu’ils ont laissé faire. Ils nous disent que le promoteur a des papiers légaux, une légalité face à une légitimité, je pense que la priorité est à la légitimité. Tout peut arriver dans cette situation. Vous voyez tous ces enfants, et ils continuent à tirer les grenades lacrymogènes », a-t-il regretté..
« Tout a débuté depuis hier lundi, quand ils sont venus arrêter notre délégué de quartier du nom de Maoudo Dieng. Parce qu’il s’est opposé tout simplement à l’occupation de notre seul espace public où les lutteurs, les footballeurs, les jeunes, se regroupent pour faire du sport ou pour se reposer. C’est le seul espace qui nous reste. Avant le décès du maire Idrissa Diallo, ce problème était là. A l'origine, un promoteur sorti de nulle part qui voulait s’accaparer du terrain. Il n’y a pas longtemps, j’ai eu l’écho comme de l'implantation d'une auberge dans ce terrain. Peu importe le contenu du projet, c’est la population qui ne veut pas l’utilisation de cette espace à des fins personnels », a indiqué Pape Bocar Mbengue, habitant du quartier Hann Montagne 6, commune de Hann Bel-Air.
Mieux poursuit M. Mbengue : « Ce que nous voulons, c'est qu’on nous laisse avec notre terrain. C’est le seul espace qui nous reste. Si on perd cet espace, nous serons complètement fermés. La population n’a même pas besoin du contenu du projet. Et tant que le promoteur ne recule pas, la population ne va pas reculer. Nous demandons également à ce que Maoudo Dieng soit libéré le plus rapidement possible. Il n’a rien fait. Son seul tort parce qu’il défend la population, et s’oppose au projet », a-t-il pesté.
« Depuis ce matin, a-t-il déploré, la police est en train de charger la population. Nous avons interpellé les autorités comme le maire de la commune de Hann Bel Air et de Dalifor. Si nous en sommes là, c’est parce qu’ils ont laissé faire. Ils nous disent que le promoteur a des papiers légaux, une légalité face à une légitimité, je pense que la priorité est à la légitimité. Tout peut arriver dans cette situation. Vous voyez tous ces enfants, et ils continuent à tirer les grenades lacrymogènes », a-t-il regretté..
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