L'Association des Internes et Anciens Internes des Hôpitaux du Sénégal (AIAIHS) a entamé une grève de 48 heures renouvelable depuis ce jeudi. Après six mois d'attente sans réponse à leur demande d’audience adressée au ministre de la Santé, les internes ont exprimé leur mécontentement lors d’un point de presse ce vendredi. Ils ont dénoncé la vétusté des textes régissant leur statut, les difficultés d’insertion professionnelle et leurs conditions d’hébergement précaires.
« Nos revendications légitimes portent sur plusieurs points, notamment la révision des textes de l’internat, qui datent de 1958 et n’ont jamais été actualisés. Des discussions avaient été tenues lors des assises de l’internat en 2019, mais les conclusions n’ont toujours pas été appliquées », a déclaré Bouba Diop, secrétaire général de l’AIAIHS.
Un autre problème majeur est celui de l’insertion professionnelle. « Les internes, formés pendant quatre ou cinq ans, ne parviennent pas à intégrer un système de santé pourtant en grande demande de personnel qualifié. L’État forme des élites médicales, mais celles-ci se retrouvent sans perspective une fois leur formation terminée », a-t-il souligné.
Les conditions d’hébergement des internes sont également pointées du doigt. « Le dernier logement encore en activité, celui de Fann, est dans un état de délabrement avancé », a précisé Bouba Diop.
Enfin, il a évoqué la nécessité de réviser le programme scientifique de l’internat, un dossier toujours en attente de finalisation au ministère. « Malgré nos multiples tentatives de dialogue, le ministre reste sourd à nos appels. Cette absence de communication et le non-respect des promesses de rupture avec les pratiques anciennes sont incompréhensibles et inacceptables », a-t-il ajouté.
Pour l’AIAIHS, cette mobilisation n’est pas un simple coup de pression, mais une démarche indispensable pour préserver l’internat et renforcer le système de santé national. L’association se dit néanmoins ouverte au dialogue et prête à collaborer avec les autorités pour trouver des solutions durables.
« Nos revendications légitimes portent sur plusieurs points, notamment la révision des textes de l’internat, qui datent de 1958 et n’ont jamais été actualisés. Des discussions avaient été tenues lors des assises de l’internat en 2019, mais les conclusions n’ont toujours pas été appliquées », a déclaré Bouba Diop, secrétaire général de l’AIAIHS.
Un autre problème majeur est celui de l’insertion professionnelle. « Les internes, formés pendant quatre ou cinq ans, ne parviennent pas à intégrer un système de santé pourtant en grande demande de personnel qualifié. L’État forme des élites médicales, mais celles-ci se retrouvent sans perspective une fois leur formation terminée », a-t-il souligné.
Les conditions d’hébergement des internes sont également pointées du doigt. « Le dernier logement encore en activité, celui de Fann, est dans un état de délabrement avancé », a précisé Bouba Diop.
Enfin, il a évoqué la nécessité de réviser le programme scientifique de l’internat, un dossier toujours en attente de finalisation au ministère. « Malgré nos multiples tentatives de dialogue, le ministre reste sourd à nos appels. Cette absence de communication et le non-respect des promesses de rupture avec les pratiques anciennes sont incompréhensibles et inacceptables », a-t-il ajouté.
Pour l’AIAIHS, cette mobilisation n’est pas un simple coup de pression, mais une démarche indispensable pour préserver l’internat et renforcer le système de santé national. L’association se dit néanmoins ouverte au dialogue et prête à collaborer avec les autorités pour trouver des solutions durables.
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