Une fresque peinte sur le mur de la maison occupée par Nelson Mandela, lorsqu'il vivait dans le township d'Alexandra. RFI / Daniel Finnan
Trente « gogos » - un terme affectueux qui désigne les grand mères en Afrique du Sud - chantent pour Mandela en attendant le repas gratuit qui leur est servi dans la cour d’un petit centre d’Alexandra tous les jeudis. « Nelson Mandela, il n’y a personne d’autres comme toi », disent les paroles, chantées en Xhosa.
Myriam Mtewta pense, malgré tout, qu’il est temps de laisser partir Mandela. « Il est vieux, qu’ils laissent son âme reposer en paix. Il a tant fait pour nous, il a le droit de se reposer », juge Myriam, une domestique à la retraite qui a la garde de ses petits enfants, après que son beau fils se soit suicidé quand il a perdu son emploi. Selon elle, les médecins ne devraient pas utiliser des machines pour le maintenir en vie.
Alexandra «une sorte de paradis» en enfer
« Ce n’est pas gentil de dire ça », corrige sa voisine, Elisabeth, quatre vingt trois ans, elle aussi une domestique retraitée. Elisabeth souhaite que Mandela reste avec les sud-africains encore un peu, au moins jusqu’à son prochain anniversaire, qu’elle puisse le voir souffler ses bougies une dernière fois.
Un avis que partage Machadi, qui « souffre » et est fâchée avec la famille politique de Mandela. L’ANC ne lui a pas donné de maison, et avec les cent euros que lui versent le gouvernement chaque mois, elle ne parvient pas à joindre les deux bouts, dans le township d’Alexandra où pauvreté rime avec violence domestique, cambriolages et viols. C’était déjà le cas du temps de Mandela, qui a écrit « la vie à Alexandra peut être un enfer à certains égards, mais le township est malgré tout une sorte de paradis ».
Myriam Mtewta pense, malgré tout, qu’il est temps de laisser partir Mandela. « Il est vieux, qu’ils laissent son âme reposer en paix. Il a tant fait pour nous, il a le droit de se reposer », juge Myriam, une domestique à la retraite qui a la garde de ses petits enfants, après que son beau fils se soit suicidé quand il a perdu son emploi. Selon elle, les médecins ne devraient pas utiliser des machines pour le maintenir en vie.
Alexandra «une sorte de paradis» en enfer
« Ce n’est pas gentil de dire ça », corrige sa voisine, Elisabeth, quatre vingt trois ans, elle aussi une domestique retraitée. Elisabeth souhaite que Mandela reste avec les sud-africains encore un peu, au moins jusqu’à son prochain anniversaire, qu’elle puisse le voir souffler ses bougies une dernière fois.
Un avis que partage Machadi, qui « souffre » et est fâchée avec la famille politique de Mandela. L’ANC ne lui a pas donné de maison, et avec les cent euros que lui versent le gouvernement chaque mois, elle ne parvient pas à joindre les deux bouts, dans le township d’Alexandra où pauvreté rime avec violence domestique, cambriolages et viols. C’était déjà le cas du temps de Mandela, qui a écrit « la vie à Alexandra peut être un enfer à certains égards, mais le township est malgré tout une sorte de paradis ».
Un sixième jour à l'hôpital pour Nelson Mandela |
Une sixième journée s’est achevée à l’hôpital pour Nelson Mandela, ce jeudi 13 juin. Le président sud-africain Jacob Zuma lui a rendu visite et affirme que l’état de santé de son illustre prédécesseur s’améliore. La santé de Nelson Mandela continue de s’améliorer, mais il reste dans un état « grave », selon le communiqué publié à l’issue de la visite du président Jacob Zuma. Une visite en toute discrétion, dans la soirée, en compagnie du trésorier général de l’ANC. Jacob Zuma invite les sud africain à garder Nelson Mandela dans leurs prières. Plus tôt dans la journée, le gouvernement avait affirmé que l'ancien président « réagissait bien au traitement » contre la pneumonie. Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 juin, il avait été conduit à l'hôpital « dans un état grave », et pendant quelques jours, aucune amélioration n’avait été signalée. La famille du héros de la lutte anti apartheid continue de lui rendre visite. Son épouse Graça Machel est à son chevet tous les jours. Son ancienne épouse, Winnie Mandela vient régulièrement, ainsi que ses enfants et quelques uns de ses petits enfants. |
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