Il n'aura pas attendu le coup de balai automnal, annoncé par Nicolas Sarkozy cette semaine. Le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, qui était soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal, a annoncé dimanche, sur son blog, sa démission du gouvernement. Une décision confirmée à l'AFP par son entourage.
«L'homme d'honneur que je suis ne peut accepter d'être victime d'un amalgame. Après mûre réflexion, j'ai décidé de quitter le gouvernement», déclare-t-il dans un billet intitulé «J'ai décidé de quitter le gouvernement» et publié dimanche sur son blog www.joyandet.fr.
Alain Joyandet avait été épinglé à deux reprises, ces derniers mois: une première fois en mars pour avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116.500 euros lors d'un déplacement ministériel en Martinique, et une autre en juin quand il a été soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), près de Saint-Tropez, permis auquel il avait par la suite renoncé.
116.500 euros pour un avion privé
«Pas un euro public n'a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches», souligne Alain Joyandet, qui a «bien évidemment informé le président de la République, qui peut compter sur (sa) fidélité et (son) amitié».
«En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l'exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l'intérêt général», affirme Alain Joyandet.
«Je n'ai jamais eu besoin de la politique pour vivre. J'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans. Cela m'a procuré une grande liberté. Je suis entré en politique par passion, pour servir la France», déclare-t-il encore sur son blog, en se félicitant d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».
«L'homme d'honneur que je suis ne peut accepter d'être victime d'un amalgame. Après mûre réflexion, j'ai décidé de quitter le gouvernement», déclare-t-il dans un billet intitulé «J'ai décidé de quitter le gouvernement» et publié dimanche sur son blog www.joyandet.fr.
Alain Joyandet avait été épinglé à deux reprises, ces derniers mois: une première fois en mars pour avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116.500 euros lors d'un déplacement ministériel en Martinique, et une autre en juin quand il a été soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), près de Saint-Tropez, permis auquel il avait par la suite renoncé.
116.500 euros pour un avion privé
«Pas un euro public n'a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches», souligne Alain Joyandet, qui a «bien évidemment informé le président de la République, qui peut compter sur (sa) fidélité et (son) amitié».
«En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l'exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l'intérêt général», affirme Alain Joyandet.
«Je n'ai jamais eu besoin de la politique pour vivre. J'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans. Cela m'a procuré une grande liberté. Je suis entré en politique par passion, pour servir la France», déclare-t-il encore sur son blog, en se félicitant d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».
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