La confirmation officielle est venue de l’AMI, l’agence d’information gouvernementale mauritanienne. « Des éléments terroristes ont attaqué ce mardi une de nos bases militaires dans la ville de Bassiknou. Suite à la riposte de cette base, les terroristes se sont enfuis vers le territoire malien où ils sont actuellement pourchassés par nos forces », précise le communiqué.
Contacté par RFI, un élu local raconte : « Vers 16 heures, des véhicules ont attaqué la base. Pendant une heure, des tirs d’artillerie et d’armes lourdes ont retenti. L’intervention de l’aviation a mis fin aux combats près de la ville. Mais vers 19 heures, on entendait encore des explosions sporadiques au loin. » Le témoin poursuit : « J’ai aperçu trois véhicules en feu. Il semble que les terroristes aient été pris en tenaille, que plusieurs d’entre eux soient morts et une dizaine capturés. »
Des sources sécuritaires à Nouakchott confirment : « Les terroristes avaient été repérés, les forces armées avaient donc l’avantage et ont fait subir un revers aux assaillants, tuant plusieurs d’entre eux. »
Représailles
Par ailleurs, l’agence Nouakchott information, un site d’information qui a récemment publié plusieurs communiqués d’Aqmi sans être démenti, a de son côté relayé une revendication provenant, d’après elle, d’une source d’Aqmi au Mali. Selon cette source, il s’agirait, « d’une attaque préparée à laquelle ont participé des combattants de l’organisation de plusieurs brigades dirigées par des chefs connus dans la zone ».
La source précise que l’opération, dans laquelle vingt-cinq véhicules auraient été engagés, aurait été menée en représailles à l’attaque de l’armée mauritanienne contre le camp de Wagadou, à l’ouest du Mali. Le 24 juin dernier, les forces mauritaniennes avaient attaqué ce camp, faisant, selon l’état-major, quinze morts côté al-Qaïda, et deux morts et cinq blessés côté mauritanien. Un bilan contesté par Aqmi.
Contacté par RFI, un élu local raconte : « Vers 16 heures, des véhicules ont attaqué la base. Pendant une heure, des tirs d’artillerie et d’armes lourdes ont retenti. L’intervention de l’aviation a mis fin aux combats près de la ville. Mais vers 19 heures, on entendait encore des explosions sporadiques au loin. » Le témoin poursuit : « J’ai aperçu trois véhicules en feu. Il semble que les terroristes aient été pris en tenaille, que plusieurs d’entre eux soient morts et une dizaine capturés. »
Des sources sécuritaires à Nouakchott confirment : « Les terroristes avaient été repérés, les forces armées avaient donc l’avantage et ont fait subir un revers aux assaillants, tuant plusieurs d’entre eux. »
Représailles
Par ailleurs, l’agence Nouakchott information, un site d’information qui a récemment publié plusieurs communiqués d’Aqmi sans être démenti, a de son côté relayé une revendication provenant, d’après elle, d’une source d’Aqmi au Mali. Selon cette source, il s’agirait, « d’une attaque préparée à laquelle ont participé des combattants de l’organisation de plusieurs brigades dirigées par des chefs connus dans la zone ».
La source précise que l’opération, dans laquelle vingt-cinq véhicules auraient été engagés, aurait été menée en représailles à l’attaque de l’armée mauritanienne contre le camp de Wagadou, à l’ouest du Mali. Le 24 juin dernier, les forces mauritaniennes avaient attaqué ce camp, faisant, selon l’état-major, quinze morts côté al-Qaïda, et deux morts et cinq blessés côté mauritanien. Un bilan contesté par Aqmi.
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