Barack Obama a gagné 11 points entre le 30 avril et le 3 mai, passant de 46% à 57% de cote de popularité : il les doit plus à ce cadavre exquis et introuvable ,plus nécessaire mort que vif , qu'est Ben Laden qu'à son intervention ratée en Libye où il s'est empressé de remballer ses pénates au bout d'une semaine ; quant à lui, Sarkozy le Français patauge toujours dans la lie des sondages et l'alibi (la Libye ?) de la résolution 1973 ne lui est d'aucune utilité politique, bien au contraire, d'autant qu'il se retrouve à couteaux tirés avec son voisin du sud.
Une enquête réalisée entre le 20 avril et le 4 mai 2011 auprès de 2.257 participants et publiée le 4 mai dans l'"Internaute Actualité" situe le président français à la 17ème place, à l'étroit entre Martine Aubry et...Brice Hortefeux, avec seulement un quart d'intention de vote des Français (26%). La cuisine interne fait plus saliver les répondants puisque Claude Guéant fait l’événement à Droite avec une percée jugée pour le moins "surprenante" (un saut de 12 points qui le mène de la 19e à la 6e place) ; le remplaçant du même Hortefeux place Beauvau se place pourtant dans le même continuum que son chef d'État et son prédécesseur puisque, au-delà du "Kärsher", le trio est aussi connu pour son combat contre l'islam et l'immigration.
L'opinion publique européenne (nationale et communautaire) semble en effet comprendre cette piraterie internationale du fort contre le plus faible qu'il faut dépouiller de ses biens et de sa dignité ; incapable de s'opposer à ces grands enfants qui s'amusent, elle fait dans la résistance passive. Et ce jeu rédhibitoire continue, aux risques et périls des peuples bombardés et massacrés. Ainsi, si certaines font dans la menace, d'autres, plus pratiques, cherchent à imposer un délai pour mettre fin au martyr de peuples voisins mais point barbares pour mériter une croisade afin de les civiliser aux normes démocratiques européennes.
Par l'exemple, l'Union européenne, pas superstitieuse pour un sou, a pris son courage à 27 mains et infligé des sanctions aux 13 Syriens les plus en vue dans la répression actuellement en cours à Damas et un peu partout où se déroule un véritable génocide à guichets fermés et à ciel ouvert. Elle a pris le relais de l'inévitable Conseil de sécurité des Nations-Unies qui a visé dans le tas, en ratant diplomatiquement le plus important, la vraie cible qu'est Bachar el-Assad. Ce fut donc le ...cadet de ses soucis qu'un responsable de l'Armée, quelque que soit le degré du lien familial, ait fait l'objet de sanctions économiques qu'il partage avec plusieurs responsables et entités administratives du régime : lui avait la satisfaction que ses ordres étaient exécutés devant les atermoiements de l'Occident incapable de sévir efficacement, dans la réalité.
Une semaine plus tôt, Obama, en manque de popularité chez lui après le flop de l'opération "Aube de l'Odyssée", initiait à son tour des sanctions économiques contre plusieurs responsables et entités administratives du régime syrien pour "violations des droits de l'homme en Syrie". Là également, la maxime chrétienne était appliquée au nom du frère, du fils décédé en Libye avec femme et enfants et des sains d'esprit qui se posent encore des questions sur la légalité internationale et la non extension de la résolution 1973 vers des horizons proches où le pogrom des aspirants à la liberté se poursuit.
Ces valses-hésitations font comprendre qu'il faut aller doucement vers l'essentiel : la déstructuration des régimes tendant à se pérenniser, sans oublier les effets boomerang d'une telle politique : la déstabilisation de cette zone de guerre, et ses conséquences pour l'Europe voisine envahie et appauvrie par des hordes à la recherche de la Nouvelle Héloïse, l'effondrement de l'économie européenne déjà en mal avec une surpopulation miséreuse et les effets de surenchérissement nés du pétrole, les dissensions entre alliés et, in fine, les menaces d'éclatement de l'entité elle-même, à l'interne comme sur un plan multilatéral.
Ainsi, après la mini-crise franco-italienne à propos d'immigrants partiellement légalisés mais sans possibilité ambulatoire, l'Italie elle-même se pose des questions sur la validité de la résolution 1973 dans le temps.
Au tout début déjà, la coalition gouvernementale connaissait quelques dissensions sur la participation de la Botte dans la coalition occidentale, après l’opposition déclarée du parti de la Ligue du nord. Le 4 mai, des députés italiens, toujours de la Ligue du Nord, se sont prononcés pour une guerre à durée déterminée avec une motion exigeant la fixation d’une date butoir, en accord avec les alliés, à l’intervention italienne en Libye ; le texte a été voté par 309 députés contre 294.
Une enquête réalisée entre le 20 avril et le 4 mai 2011 auprès de 2.257 participants et publiée le 4 mai dans l'"Internaute Actualité" situe le président français à la 17ème place, à l'étroit entre Martine Aubry et...Brice Hortefeux, avec seulement un quart d'intention de vote des Français (26%). La cuisine interne fait plus saliver les répondants puisque Claude Guéant fait l’événement à Droite avec une percée jugée pour le moins "surprenante" (un saut de 12 points qui le mène de la 19e à la 6e place) ; le remplaçant du même Hortefeux place Beauvau se place pourtant dans le même continuum que son chef d'État et son prédécesseur puisque, au-delà du "Kärsher", le trio est aussi connu pour son combat contre l'islam et l'immigration.
L'opinion publique européenne (nationale et communautaire) semble en effet comprendre cette piraterie internationale du fort contre le plus faible qu'il faut dépouiller de ses biens et de sa dignité ; incapable de s'opposer à ces grands enfants qui s'amusent, elle fait dans la résistance passive. Et ce jeu rédhibitoire continue, aux risques et périls des peuples bombardés et massacrés. Ainsi, si certaines font dans la menace, d'autres, plus pratiques, cherchent à imposer un délai pour mettre fin au martyr de peuples voisins mais point barbares pour mériter une croisade afin de les civiliser aux normes démocratiques européennes.
Par l'exemple, l'Union européenne, pas superstitieuse pour un sou, a pris son courage à 27 mains et infligé des sanctions aux 13 Syriens les plus en vue dans la répression actuellement en cours à Damas et un peu partout où se déroule un véritable génocide à guichets fermés et à ciel ouvert. Elle a pris le relais de l'inévitable Conseil de sécurité des Nations-Unies qui a visé dans le tas, en ratant diplomatiquement le plus important, la vraie cible qu'est Bachar el-Assad. Ce fut donc le ...cadet de ses soucis qu'un responsable de l'Armée, quelque que soit le degré du lien familial, ait fait l'objet de sanctions économiques qu'il partage avec plusieurs responsables et entités administratives du régime : lui avait la satisfaction que ses ordres étaient exécutés devant les atermoiements de l'Occident incapable de sévir efficacement, dans la réalité.
Une semaine plus tôt, Obama, en manque de popularité chez lui après le flop de l'opération "Aube de l'Odyssée", initiait à son tour des sanctions économiques contre plusieurs responsables et entités administratives du régime syrien pour "violations des droits de l'homme en Syrie". Là également, la maxime chrétienne était appliquée au nom du frère, du fils décédé en Libye avec femme et enfants et des sains d'esprit qui se posent encore des questions sur la légalité internationale et la non extension de la résolution 1973 vers des horizons proches où le pogrom des aspirants à la liberté se poursuit.
Ces valses-hésitations font comprendre qu'il faut aller doucement vers l'essentiel : la déstructuration des régimes tendant à se pérenniser, sans oublier les effets boomerang d'une telle politique : la déstabilisation de cette zone de guerre, et ses conséquences pour l'Europe voisine envahie et appauvrie par des hordes à la recherche de la Nouvelle Héloïse, l'effondrement de l'économie européenne déjà en mal avec une surpopulation miséreuse et les effets de surenchérissement nés du pétrole, les dissensions entre alliés et, in fine, les menaces d'éclatement de l'entité elle-même, à l'interne comme sur un plan multilatéral.
Ainsi, après la mini-crise franco-italienne à propos d'immigrants partiellement légalisés mais sans possibilité ambulatoire, l'Italie elle-même se pose des questions sur la validité de la résolution 1973 dans le temps.
Au tout début déjà, la coalition gouvernementale connaissait quelques dissensions sur la participation de la Botte dans la coalition occidentale, après l’opposition déclarée du parti de la Ligue du nord. Le 4 mai, des députés italiens, toujours de la Ligue du Nord, se sont prononcés pour une guerre à durée déterminée avec une motion exigeant la fixation d’une date butoir, en accord avec les alliés, à l’intervention italienne en Libye ; le texte a été voté par 309 députés contre 294.
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