Ouagadougou, 1er avril 2011. Un soldat salue le président Blaise Compaoré. © Ahmed Ouoba
Ce sont 566 soldats et sous-officiers issus de toutes les armées, à l’exception de la gendarmerie, qui ont été radiés des rangs de l’armée. Parmi ces militaires, la majorité est issue de l’armée de terre et particulièrement de Bobo-Dioulasso où la mutinerie a été la plus longue et a officiellement provoqué 7 morts.
Il faut souligner que la garde présidentielle n’est pas la principale concernée, même si, pendant la mutinerie, elle a contraint le président Blaise Compaoré à quitter momentanément sa résidence. Selon des sources RFI, seulement deux des soldats de la garde présidentielle figureraient sur cette liste des 566.
Autre précision : cette liste ne serait pas close. D’autres militaires, sous-officiers notamment, pourraient être également radiés mais cela devrait se faire lors d’un conseil de discipline.
Bénéwendé Sankara, chef de file de l’opposition et président de l’Union pour la renaissance : parti sankariste, se dit très inquiet par cette mesure qui concerne, tout de même, près de 600 hommes, y compris des sous-officiers.
Il faut souligner que la garde présidentielle n’est pas la principale concernée, même si, pendant la mutinerie, elle a contraint le président Blaise Compaoré à quitter momentanément sa résidence. Selon des sources RFI, seulement deux des soldats de la garde présidentielle figureraient sur cette liste des 566.
Autre précision : cette liste ne serait pas close. D’autres militaires, sous-officiers notamment, pourraient être également radiés mais cela devrait se faire lors d’un conseil de discipline.
Bénéwendé Sankara, chef de file de l’opposition et président de l’Union pour la renaissance : parti sankariste, se dit très inquiet par cette mesure qui concerne, tout de même, près de 600 hommes, y compris des sous-officiers.
Le conseil consultatif sur les réformes politiques maintient l’article 37 de la Constitution
Au moment-même où l’on apprend ce coup de balai dans l’armée burkinabè, tombe le rapport tant attendu du CCRP. Les 68 membres du Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques ont peiné à s’entendre sur la révision ou non de l’article 37 de la Constitution qui limite à deux quinquennats, le nombre de mandats présidentiels.
Selon le rapport de la CCRP qui vient d’être rendu public, la modification de l’article en question a été rejetée. Le CDP – Congrès pour la démocratie et le progrès – parti au pouvoir, n’a donc pas réussi à rallier à sa cause les autres délégués. Dans leur majorité, ils ont effectivement dit « non ».
Les principaux partis de l’opposition et les principales organisations de la société civile avaient refusé de faire partie du Conseil qui s’était pourtant donné pour principe le consensus.
D’après ces conclusions du Conseil consultatif, on voit donc que même les alliés du pouvoir ont rejeté le principe de la modification de l’article 37. Cela mettra-t-il fin au débat ? Rien n’est moins sûr car dans son discours, aujourd’hui, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a dit que la réflexion et le débat se poursuivront, pour les points qui n’ont pas fait consensus.
Rappelons que le président Blaise Compaoré réalise actuellement son dernier mandat qui, dans la Constitution actuelle, doit finir en 2015.
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