Les trois nouveaux bataillons d'intervention rapide dont la création a été annoncée, vendredi 3 janvier, par le capitaine Ibrahim Traoré, le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, seront stationnés dans la région de l'Est et dans la région du Sahel.
Les deux premiers, les 26e et 27e bataillons, seront respectivement basés à Ougarou et à Diapaga, deux localités où les habitants qui vivent toujours sur place sont soumis à des rackets. « Les terroristes ont encore imposé des taxes de 50 000 FCFA par habitant. J’ai dû m’endetter pour expédier cet argent, il y a quelques jours, à mes parents restés sur place », explique ainsi un ressortissant de la région venu trouver refuge dans la capitale et qui espère que ces nouveaux bataillons contribueront à réellement repousser les assauts des groupes armés.
Au moins cinq nouveaux bataillons d'intervention rapide attendus en 2025
Le 28e bataillon d’intervention rapide sera, quant à lui, positionné à Arbinda, dans la région du Sahel, où, selon des témoignages, le dernier convoi de ravitaillement est arrivé au mois de novembre après quatre mois de pénurie.
Ces nouvelles unités auront pour mission d’intervenir face à toute menace contre l’intégrité du territoire. Elles devront aussi assurer l'escorte des grands convois logistiques et participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure.
Dans son message du Nouvel An, le capitaine Ibrahim Traoré avait promis la création d’au moins cinq nouveaux bataillons d’intervention rapide au cours de l’année 2025 avec, pour objectif, la densification du champs de bataille pour reconquérir la « totalité » du territoire burkinabè.
Les deux premiers, les 26e et 27e bataillons, seront respectivement basés à Ougarou et à Diapaga, deux localités où les habitants qui vivent toujours sur place sont soumis à des rackets. « Les terroristes ont encore imposé des taxes de 50 000 FCFA par habitant. J’ai dû m’endetter pour expédier cet argent, il y a quelques jours, à mes parents restés sur place », explique ainsi un ressortissant de la région venu trouver refuge dans la capitale et qui espère que ces nouveaux bataillons contribueront à réellement repousser les assauts des groupes armés.
Au moins cinq nouveaux bataillons d'intervention rapide attendus en 2025
Le 28e bataillon d’intervention rapide sera, quant à lui, positionné à Arbinda, dans la région du Sahel, où, selon des témoignages, le dernier convoi de ravitaillement est arrivé au mois de novembre après quatre mois de pénurie.
Ces nouvelles unités auront pour mission d’intervenir face à toute menace contre l’intégrité du territoire. Elles devront aussi assurer l'escorte des grands convois logistiques et participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure.
Dans son message du Nouvel An, le capitaine Ibrahim Traoré avait promis la création d’au moins cinq nouveaux bataillons d’intervention rapide au cours de l’année 2025 avec, pour objectif, la densification du champs de bataille pour reconquérir la « totalité » du territoire burkinabè.
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