Dans cette liste restreinte, un nom se dégage et semble faire l’unanimité. C’est celui de l'archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo. Il préside la Commission épiscopale Burkina-Niger. Le prélat a pourtant déclaré publiquement qu'il n'était pas candidat.
Réunie vendredi, l’opposition a aussi proposé deux journalistes : Cherif Sy et Newton Ahmed Barry, tous deux reconnus pour leur farouche opposition à l'ancien régime. Les deux journalistes ont approuvé la proposition faite à leur endroit.
Outre Mgr Ouédraogo, l’armée propose également la candidature de Joséphine Ouédraogo, sociologue et ministre de l'Essor familial et de la Solidarité sous Thomas Sankara de 1984 à 1987.
Les autorités religieuses et traditionnelles ne se sont pas encore prononcées.
La société civile, réunie durant de longues heures hier soir devrait proposer aussi ses candidats.
Selon le lieu-colonel Isaac Yacouba Zida, les différents corps civils ont jusqu'à ce dimanche midi pour communiquer leur liste de prétendants à un collège de désignation.
Cette instance de 23 membres, dans laquelle les civils sont majoritaires, désignera ensuite la personnalité qui doit diriger la transition jusqu’aux élections générales de novembre 2015. La charte de la transition, qui sera signée officiellement ce dimanche après-midi, ne permet pas que le président de la transition soit issu d’un parti politique.
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