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Cameroun: les témoins de «l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel» ont été auditionnés

Le procès pour malversations présumées de l’ancien ministre Marafa Hamidou Yaya entre dans sa troisième et dernière phase au Cameroun. Après l’audition des témoins de l’accusation, celle des témoins de la défense s’est achevée vendredi 17 août à Yaoundé. Marafa et ses co-accusés, dont le richissime homme d’affaires Yves Michel Fotso, ont longuement déposé devant le tribunal au cours de ces dernières audiences.



Yves Michel Fotso (G) et Cécile, son épouse.
Yves Michel Fotso (G) et Cécile, son épouse.

L’audition des accusés qui comparaissaient comme leurs propres témoins, s’est achevée vendredi, avec la déposition de Julienne Kounda, bancaire, et coaccusée de l’ancien ministre.

Avant elle, Marafa Hamidou Yaya et l’homme d’affaires Yves Michel Fotso avaient présenté leur défense au cours d’audiences fleuves de plus de dix heures d’affilé. Tous, plaident « non coupable » du détournement de 29 millions de dollars, dans le cadre de l’achat d’un nouvel avion présidentiel en 2001.

À l’époque, Marafa, secrétaire général à la présidence, est chargé de conduire l’opération, assisté d’Yves Michel Fotso qui dirige la Camair, la Compagnie aérienne nationale. Le Cameroun est alors sous ajustement structurel et il s’agit d’acquérir l’avion, sans attirer l’attention du FMI ou de la Banque mondiale.

Il est alors décidé de mener l’opération sous couvert de la Camair, en passant par une tierce société, spécialisée dans la recherche de financement. Une opération pour laquelle le Cameroun déboursera une avance de 31 millions de dollars, dont 29 se sont volatilisés, sans que le pays ne rentre jamais en possession de l’aéronef.

En attendant de rendre son verdict dans cette affaire, le tribunal a donné rendez-vous aux différentes parties le 27 août prochain, pour les réquisitions du procureur et les observations des parties civiles.
Source: RFI


Samedi 18 Août 2012 - 13:43


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1.Posté par kolo mama le 19/08/2012 16:53
ils'agit d'un procès pour rien, tant que les akamé, medounga, méboutou...etc ne seront pas arrêtés, ça restera une mise en scène pour cacher la tribu qui a mis l'économie à terre

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